Khoutbah n°1018
Discours du vendredi 29 mars 2019, correspondant au 23 rajab 1440 de l’Hégire
Le Voyage nocturne et l’Ascension
Al-hamdou lil-Lahi [1] was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à Allah , nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous recherchons Son pardon et nous nous repentons à Lui. Nous demandons que Allah nous préserve du mal de nos âmes et du mal de nos mauvaises œuvres. Celui que Allah guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, qu’Il est le dieu unique, qu’Il n’a pas d’associé ni de semblable, ni d’équivalent ni d’égal.
Je témoigne que notre maître et notre bien-aimé, notre éminence et notre guide, la cause de notre joie, notre maître Mouhammad, est Son esclave et Son Messager, celui qu’Il a élu, celui qu’Il agrée le plus, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment. Il a bien transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté le conseil à la communauté, il a fourni ses efforts dans la voie que Allah agrée, du véritable effort. Que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Ô Allah honore et élève davantage notre maître Mouhammad Al-‘Amin, ainsi que sa famille et ses compagnons bons et purs.
Esclaves de Allah, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même, de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy, Al-^Adhim.
Allah tabaraka wata^ala dit dans Son Livre Honoré :
﴿ سُبۡحَٰنَ ٱلَّذِيٓ أَسۡرَىٰ بِعَبۡدِهِۦ لَيۡلٗا مِّنَ ٱلۡمَسۡجِدِ ٱلۡحَرَامِ إِلَى ٱلۡمَسۡجِدِ ٱلۡأَقۡصَا ٱلَّذِي بَٰرَكۡنَا حَوۡلَهُۥ لِنُرِيَهُۥ مِنۡ ءَايَٰتِنَآۚ إِنَّهُۥ هُوَ ٱلسَّمِيعُ ٱلۡبَصِيرُ ١﴾
[sourat Al-‘Isra’ / 1] (soubhana l-ladhi ‘asra bi^abdihi laylan mina l-masjidi l-harami ‘ila l-masjidi l-‘aqsa l-ladhi barakna hawlahou linouriyahou min ‘ayatina ‘innahou houwa s-Sami^ou l-Basir) ce qui signifie : « Il est exempt d’imperfection Celui Qui a fait voyager, en une partie de la nuit, Son esclave depuis la Mosquée Al-Haram jusqu’à la Mosquée Al-‘Aqsa, dont Nous avons béni les alentours, afin de lui montrer certains de Nos signes éclatants. Certes, Allah est Celui Qui entend, Celui Qui voit. »
Chers bien-aimés, nous sommes dans un mois honoré, le mois de Rajab durant lequel on commémore Al-‘Isra’ wal-Mi^raj, le Voyage nocturne et l’Ascension. C’est une belle occasion pour une commémoration d’une grande importante. On commémore Al-‘Isra’ wal-Mi^raj, le Voyage nocturne et l’Ascension, en raison de l’éminence de sa signification et de son grand honneur. Comment n’en serait-il pas ainsi alors que c’est un miracle grandiose, qui a été spécifiquement accordé à Mouhammad, fils de ^Abdou l-Lah, le Prophète qui n’a pas lu et qui n’a pas écrit, le Prophète arabe, l’Honnête, le Dernier des prophètes, le plus fidèle parmi les fidèles.
Son Voyage nocturne depuis la Mecque honorée jusqu’à Al-’Aqsa honorée et son Ascension jusqu’aux cieux élevés, puis son retour, eurent lieu en une partie d’une nuit. Il a annoncé aux gens de la terre ce qu’il avait vu comme choses étonnantes et il leur a décrit la Mosquée Al-’Aqsa, fenêtre après fenêtre. C’est une preuve catégorique, un argument clair de la véracité de son appel et de la réalité de sa prophétie.
Mes frères de foi, An-Naça’iyy a rapporté de ‘Anas Ibnou Malik, que le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit ce qui signifie : « On m’a amené une bête de taille intermédiaire entre l’âne et le mulet, qui pose son sabot à l’endroit où porte son regard. Je suis monté dessus en compagnie de Jibril ^alayhi s-salam et nous sommes partis. Puis, Jibril m’a dit : “ Descends et prie ! ” Ce que je fis. Puis, il m’a dit : “ Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière à Taybah qui sera ta destination pour l’Émigration. »
Après cela, il a dit : “ Descends et prie ! ”. J’ai fait une prière et il m’a dit : “ Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière au Mont Sina’ –le Mont Sinaï–, là où Allah ^azza wajall a fait entendre Sa parole à Mouça ^alayhi s-salam.”
Puis il m’a dit : “ Descends et prie ! ” Je suis descendu et j’ai fait une prière. Il m’a dit : “ Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière à Baytou l-Lahm –Bethléem–, là où est né ^Iça ^alayhi s-salam. ”
Ensuite, je suis entré à Baytou l-Maqdis –Jérusalem– et on rassembla pour moi tous les Prophètes ^alayhimou s-salam. Jibril m’a fait avancer pour les diriger dans la prière.
Par la suite, on m’a élevé vers le ciel du bas monde et j’y ai trouvé ‘Adam ^alayhi s-salam.
Puis on m’a élevé au deuxième ciel et j’y ai trouvé les deux cousins maternels : ^Iça et Yahya ^alayhima s-salam.
Puis, on m’a élevé au troisième ciel et j’y ai trouvé Youçouf ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au quatrième ciel et j’y ai trouvé Haroun ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au cinquième ciel et j’y ai trouvé ‘Idris ^alayhi s-salam[1].
Puis, on m’a élevé au sixième ciel et j’y ai trouvé Mouça ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au septième ciel et j’y ai trouvé ‘Ibrahim ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au-dessus des sept cieux et je suis arrivé jusqu’à Sidratou l-Mountaha. »
Chers bien-aimés, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a accompli de nuit un voyage depuis la Mecque jusqu’à Baytou l-Maqdis, Jérusalem. C’est là, à Baytou l-Maqdis, que tous les Prophètes ont été rassemblés pour lui et il les a dirigés dans la prière. Ensuite, il a été élevé vers les cieux jusqu’à atteindre Sidratou l-Mountaha, un arbre éminent d’une telle beauté qu’aucune créature de Allah ne peut la décrire. C’est ainsi que parmi les traits de sa beauté, le Messager de Allah a trouvé qu’il était couvert de papillons d’or, que ses feuilles étaient telles des oreilles d’éléphant et ses fruits comme des grandes jarres.
Là-bas, le Prophète Mouhammad a vu notre maître Jibril ^alayhi s-salam près de Sidratou l-Mountaha. Jibril s’est tellement langui de notre prophète qu’il s’est rapproché de lui au point qu’il n’y avait plus entre eux qu’environ deux coudées ou moins. Et cela comme Allah ta^ala le dit au sujet du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam :
﴿ وَمَا يَنطِقُ عَنِ ٱلۡهَوَىٰٓ ٣ إِنۡ هُوَ إِلَّا وَحۡيٞ يُوحَىٰ ٤ عَلَّمَهُۥ شَدِيدُ ٱلۡقُوَىٰ ٥ ذُو مِرَّةٖ فَٱسۡتَوَىٰ ٦ وَهُوَ بِٱلۡأُفُقِ ٱلۡأَعۡلَىٰ ٧ ثُمَّ دَنَا فَتَدَلَّىٰ ٨ فَكَانَ قَابَ قَوۡسَيۡنِ أَوۡ أَدۡنَىٰ ٩﴾
[sourat An-Najm / 3 à 9] (wama yantiqou ^ani l-hawa in houwa ‘il-la wahyoun youha ^allamahou chadidou l-qouwa dhou mirratin fastawa wahouwa bil-‘oufouqi l-‘a^la thoumma dana fatadalla fakana qaba qawsayni ‘aw ‘adna) ce qui signifie : « Il ne parle pas sous l’effet des passions, il s’agit bien d’une révélation qui lui est descendue, que [l’ange] doté d’une grande force lui a enseignée, lui qui possède une grande puissance, et qui lui est apparu à l’horizon le plus élevé, puis est descendu et s’est rapproché de lui, pour ne plus être qu’à deux coudées ou moins. »
Celui qui a enseigné à notre Prophète, c’est l’ange qui possède force et puissance, à savoir Jibril, et c’est lui qui s’est rapproché du Prophète r. Lorsque le Prophète l’a vu près de Sidratou l-Mountaha, il était sous sa véritable apparence, tout comme Allah ta^ala le dit :
﴿ وَلَقَدۡ رَءَاهُ نَزۡلَةً أُخۡرَىٰ عِندَ سِدۡرَةِ ٱلۡمُنتَهَىٰ عِندَهَا جَنَّةُ ٱلۡمَأۡوَىٰٓ﴾
[sourat An-Najm / 13 à 15] (walaqad ra‘ahou nazlatan ‘oukhra ^inda sidrati l-mountaha ^indaha jannatou l-ma’wa) ce qui signifie : « Et il l’a bien vu une seconde fois, auprès de Sidratou l-Mountaha, là où se trouve le Paradis. »
Al-Boukhariyy et Mouslim, les deux Imams des gens du Hadith, ont rapporté de la Dame véridique, la fille du Siddiq, l’épouse du Messager de Allah r, ^A‘ichah, fille de Abou Bakr, que lorsqu’on lui avait cité la parole de Allah :
﴿ ثُمَّ دَنَا فَتَدَلَّىٰ ٨﴾
(thoumma dana fatadalla), elle avait dit :
(( إِنَّما ذاكَ جِبْريلُ ))
ce qui signifie : « Il ne s’agit là que de Jibril. »
C’est-à-dire que ce qui est visé par cette ‘ayah, ce n’est pas que le Messager de Allah se serait rapproché de Allah ta^ala par une distance et une direction jusqu’à se rapprocher de Lui de moins de deux coudées. En effet, Allah ta^ala n’est pas un corps, Il n’est pas un être ayant une quantité. Allah ta^ala n’est ni dans un endroit ni dans une direction. La proximité et l’éloignement par la distance sont impossibles à Son sujet. Ce sont là des choses claires et manifestes. Attache-toi donc, mon frère, à la croyance de ‘Ahlou s-Sounnah, tu seras au nombre des gagnants par la volonté de Allah soubhanahou wata^ala.
Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a vu plusieurs choses au septième ciel : Al-Baytou l-ma^mour qui est une mosquée honorée qui représente pour les gens des cieux ce qu’est la Ka^bah pour les gens de la terre. Chaque jour, soixante-dix mille anges y entrent, y font la prière, puis en sortent, pour n’y plus jamais revenir.
Ensuite, le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam est arrivé à un endroit où il a entendu le bruit des calames avec lesquels les anges copient sur leurs tablettes à partir de la Table préservée. C’est-à-dire qu’il a entendu le son des calames qui inscrivaient sur leurs tablettes.
Après cela, il a vu le Paradis qui est la résidence que Allah ta^ala a réservée pour combler de félicité les croyants. Le Paradis se trouve au-dessus du septième ciel. Il y a vu Al-Hourou l-^in. Puis, il a vu Al-^Arch –le Trône– qui est un corps immense que Allah ta^ala a créé et dont Il a fait le toit du Paradis. Le Trône est plus grand que le Paradis par la taille. C’est même la plus grande des créatures en ce qui concerne la dimension.
Dans son Sahih, Ibnou Hibban a rapporté de Abou Dharr, que Allah ta^ala l’agrée, que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( مَا السَّمَوَاتُ السَّبْعُ في جَنْبِ الكُرْسِيِّ إِلاَّ كَحَلْقَةٍ في أَرْضٍ فَلاَةٍ، وفَضْلُ العَرْشِ على الكُرْسِيِّ كَفَضْلِ الفَلاةِ عَلى الحَلْقَةِ ))
(ma s-samawatou s-sab^ou fi janbi l-koursiyyi ‘il-la kahalqatin fi ‘ardin falah, wafadlou l-^archi ^ala l-koursiyyi kafadli l-falati ^ala l-halqah) ce qui signifie : « À côté du Koursiyy, les sept cieux ne sont que comme un anneau dans une terre déserte. Et l’avantage du Trône par rapport au Koursiyy, est comme l’avantage du désert par rapport à l’anneau. »
Le Trône est comparable à un vaste lit doté de quatre pieds. Actuellement, il est porté par quatre anges. Au Jour du jugement, ils seront huit. Allah ta^ala a créé le Trône par manifestation de Sa toute-puissance et non pas pour le prendre comme endroit pour Lui-même. Et cela comme l’a déclaré le flambeau du Tawhid, notre maître ^Aliyy, que Allah ta^ala l’agrée et honore son visage. En effet, un grand nombre d’anges éminents tournent autour du ^Arch et lorsqu’ils veulent faire la prière, ils se dirigent vers le Trône pour l’accomplir, tout comme nous tournons autour de la Ka^bah et faisons la prière dans sa direction. Quand ils regardent le Trône et voient l’immensité de sa taille, ils évoquent Allah en faisant du tasbih et leur certitude en la toute- puissance de Allah ta^ala augmente.
Allah ta^ala dit :
﴿ وَتَرَى ٱلۡمَلَـٰٓئِكَةَ حَآفِّينَ مِنۡ حَوۡلِ ٱلۡعَرۡشِ يُسَبِّحُونَ بِحَمۡدِ رَبِّهِمۡۚ وَقُضِيَ بَيۡنَهُم بِٱلۡحَقِّۚ وَقِيلَ ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَٰلَمِينَ﴾
[sourat Az–Zoumar / 75] (watara l-mala‘ikata haffina min hawli l-^archi yousabbihouna bihamdi Rabbihim waqoudiya baynahoum bil-haqqi waqila l-hamdou lil-Lahi Rabbi l-^alamin) ce qui signifie : « Tu vois les anges tourner autour du Trône, il font le tasbih et la louange à leur Seigneur. Chacun d’eux a un degré qu’il ne dépasse pas et ils disent : “La louange est à Allah, le Seigneur des mondes.” »
Certains savants ont dit que son départ de la Mecque jusqu’à la Mosquée de Al-‘Aqsa, puis son élévation jusqu’à revenir à la Mecque, tout cela a duré environ un tiers d’une nuit. Lorsque certaines personnes avaient entendu ce qu’il leur avait annoncé, elles ne le crurent pas. Elles le traitèrent de menteur et se moquèrent de lui. C’est alors que des gens de Qouraych se sont adressés à Abou Bakr et lui ont dit : « Ton ami prétend qu’il est allé à Baytou l- Maqdis et qu’il est revenu à la Mecque en une seule nuit. »
Abou Bakr a dit : « A- t-il vraiment dit cela ? »
Ils lui ont répondu : « Oui ! »
Il leur rétorqua immédiatement : «Alors, je témoigne que s’il a dit cela, il est véridique ! »
Ils lui ont dit : « Tu crois en sa véracité lorsqu’il dit s’être rendu au pays du Cham en une seule nuit pour ensuite revenir à la Mecque avant le matin ?! »
Il leur a dit « Oui, je le crois ! Et je le crois au sujet de choses plus étonnantes que cela ! Je le crois au sujet des nouvelles venant du ciel [c’est-à-dire la révélation] ! »
C’est ainsi qu’il fut surnommé As–Siddiq que Allah ta^ala l’agrée.
Abou Jahl réunit donc son peuple et leur apprit que le Messager de Allah leur avait décrit ce qu’il avait vu. Un associateur a dit : « Moi je suis la personne qui connaît le mieux Baytou l-Maqdis, comment elle a été construite, à quoi elle ressemble et à quelle distance elle est de la montagne ! Si Mouhammad est véridique, je vous le dirais, et s’il est menteur, je vous le dirais aussi. »
Cet associateur vint donc à lui et lui dit : « Ô Mouhammad, moi je connais bien Baytou l-Maqdis, alors dis-moi comment elle est bâtie, quelle est son apparence et qu’en est-il de sa proximité relativement à la montagne ? »
C’est alors que Baytou l-Maqdis fut levée de sa place et le Messager de Allah s’est mis à la contempler comme lorsque l’un d’entre nous regarde sa maison, à savoir : comment elle est construite, quel est son aspect, sa proximité relativement à la montagne, et ainsi de suite. Et à chaque fois, l’autre lui disait : « Tu dis vrai ! » Et dans une version : « Quant à sa description, je jure par Allah qu’il est véridique ! »
La Mosquée Al-‘Aqsa est revêtue de piété,
et des lumières scintillantes de la bonne guidée,
Devant sa porte, les prophètes
se sont languis du Messager
par amour pour lui et par un même agrément.
Toi qui a gravi les marches du Mi^raj
jusqu’au-delà de Sidratou l-Mountaha,
c’est à toi seul qu’ont été accordés
les miracles de l’Isra’ et du Mi^ raj,
Toi qui a pu décrire la mosquée Al-‘Aqsa
aussi parfaitement que si tu en avais été,
l’architecte et le maître d’ouvrage.
Mes frères de foi, Al-‘Isra’ et Al-Mi^raj font partie des miracles grandioses du Prophète, qui indiquent sa qualité de prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam de manière catégorique.
Ô Allah, rassemble-nous avec Ton bien-aimé Mouhammad dans le Firdaws élevé et guéris-nous, ô notre Seigneur, par un regard de sa part. Accorde-nous de boire une gorgée de son bassin après laquelle il n’y aura plus jamais de soif, ô Seigneur des mondes !
Voilà, et je demande que Allah me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
Second Discours [2] :
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Et selon la version rapportée par Mouslim, le Prophète a rencontré notre maître ‘Idris au quatrième ciel et notre maître Haroun au cinquième ciel.
[2] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.