On rapporte que notre maître Soulayman ^alayhi s-salam a reçu une fois la visite de notre maître ^Azra’il ^alayhi s-salam. À ce moment-là, il y avait des gens qui étaient assis avec notre maître Soulayman, mais ils ne savaient pas qu’il s’agissait de ^Azra’il ^alayhi s-salam.
C’est alors que notre maître ^Azra’il s’est mis à scruter du regard l’une des personnes, longuement. Puis notre maître ^Azra’il est parti et lorsqu’il est sorti, l’homme a posé une question à notre maître Soulayman^alayhi s-salam, en lui disant : « Qui est celui qui vient de partir il y a peu de temps ? » Notre maître Soulayman lui a répondu : « C’est l’ange de la mort, pourquoi donc poses-tu la question ? » Il a dit : « Parce que dès son entrée, il n’avait pas arrêté de me dévisager comme s’il me cherchait. » Alors Soulayman a dit : « Que veux-tu ? » Il a dit : « Je te demande de faire en sorte que le vent m’emmène jusqu’en Inde. » C’est alors que notre maître Soulayman a invoqué son Seigneur pour que le vent emmène cette personne jusqu’en Inde, et le vent l’y a emmenée par la volonté de Allah.
Quelque temps après, l’ange de la mort est venu rendre visite à notre maître Soulayman ^alayhi s-salam qui lui a dit : « Tu étais en train de regarder longuement quelqu’un qui était dans mon assemblée, et quand tu es parti, il m’en a parlé, et il m’a demandé après toi. Je lui ai dit que tu es l’ange de la mort. Il m’a demandé d’invoquer mon Seigneur pour que le vent l’emmène jusqu’en Inde. J’ai fait cette invocation pour lui, et le vent l’a emmené là-bas. » C’est alors que l’ange de la mort ^alayhi s-salam fut étonné. Et notre maître Soulayman remarqua son étonnement et lui dit : « Et pourquoi donc es-tu étonné ? » Notre maître ^Azra’il ^alayhi s-salam lui a dit : « Cela m’a étonné, parce que j’avais reçu l’ordre de prendre son âme en Inde, alors qu’il était auprès de toi. »
Allah ta^ala dit dans sourat an-Niça’ :
﴿أَيۡنَمَا تَكُونُواْ يُدۡرِككُّمُ ٱلۡمَوۡتُ وَلَوۡ كُنتُمۡ فِي بُرُوجٖ مُّشَيَّدَةٖۗ ﴾
(‘aynama takounou youdrikkoumou l-mawtou walaw kountoum fi bouroujin mouchayyadah) ce qui signifie : « Où que vous soyez, la mort vous rattrapera, même si vous êtes dans des palais érigés. »
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