Khoutbah n°1257 : La sortie de l’âme et l’interrogatoire de la tombe
Le bas-monde va à sa fin, et notre demeure sera la tombe. Chacun ira à la rencontre des œuvres qu’il aura accomplies.
Le bas-monde va à sa fin, et notre demeure sera la tombe. Chacun ira à la rencontre des œuvres qu’il aura accomplies.
La mort ! La mort est une porte que nous devrons tous franchir. Et combien de nos bien-aimés l’ont déjà franchie ! Mais comment agir concrètement, maintenant, alors que l’âme est toujours dans notre corps, pour que même après la mort, nos actes nous rapportent des récompenses ? Et que faire pour être utiles à nos morts parmi les musulmans, ceux qui nous ont déjà quittés et auxquels on pense les yeux plein de larmes ? puisque même si eux sont morts, nous, nous sommes encore vivants ! Comment leur faire parvenir des récompenses ?
Celui qui recevra le Jour du jugement son livre dans sa main droite, aura une vie satisfaisante et paisible, puisqu’il aura la récompense et sera préservé du châtiment.
Le Jour du jugement, les gens seront rassemblés en trois catégories.
La résurrection, c’est la sortie des morts de leurs tombes, après la reconstitution de leur corps qui avait été assimilé par la terre, s’ils font partie des corps qui sont assimilés par la terre.
Le pont est une vérité. C’est un pont étendu qui surplombe l’enfer, l’une de ses extrémités se trouve sur la terre changée, l’autre extrémité sur un endroit situé du côté du Paradis et par-delà l’enfer.
La balance sur laquelle seront pesés les actes ce Jour-là est semblable aux balances du bas monde, avec une potence et deux plateaux. Mais elle est extrêmement grande. Les livrets des bonnes œuvres seront pesés sur l’un des deux plateaux et les livrets des mauvaises œuvres seront pesés sur l’autre plateau.
Il est un devoir de croire à la vision de Dieu avec les yeux dans l’au-delà, et ceci est une réalité réservée aux croyants. Ils Le verront alors qu’ils seront au Paradis, sans comment, sans ressemblance avec Ses créatures et sans direction, tout comme l’a dit l’Imam Abou Hanifah, que Dieu l’agrée. C’est-à-dire que Dieu n’est pas dans une direction ni dans un endroit. Seulement ce sont les croyants qui seront dans leurs endroits au Paradis.
Intercéder, c’est demander le bien à quelqu’un pour autrui. Parmi ceux qui intercéderont au Jour du jugement : il y a les prophètes, les savants qui œuvrent conformément à leur science et les anges.
Celui qui souhaite savoir comment se déroulera le Jour du jugement, qu’il récite la sourate 81 du قرءان (Qour’an) qui commence par إِذَا ٱلشَّمۡسُ كُوِّرَتۡ (‘idha ch-chamsou kouwwirat).