Khoutbah n°1106
Discours du vendredi 4 décembre 2020 correspondant au 19 rabi^ al-‘akhir 1442 de l’Hégire
Le Jour du Jugement
الحمد لله والصلاة والسلام على سيّدنا محمد رسول الله يا أيها الذين ءامنوا اتقوا الله
Al-hamdou lil-Lahi [1] was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammad, raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à الله Dieu, nous Le louons, nous demandons Son pardon et nous nous repentons à Lui, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions. Nous demandons à Dieu de nous préserver du mal de nos âmes et de nos mauvaises actions. Celui que Dieu guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, qu’Il est le dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, qu’Il n’a pas de ressemblant ni de semblable, ni d’équivalent ni d’égal.
Et je témoigne que notre Maître, notre bien-aimé, notre éminent guide, la cause de notre joie, notre Maître محمّد Mouhammad est Son esclave et Son messager, Son bien-aimé et celui qu’Il a élu, celui que Dieu a envoyé en tant que miséricorde pour les gens, guide annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur d’un châtiment. Il a parfaitement transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a donné le conseil à la communauté et a fourni son effort, un véritable effort, dans la voie que Dieu agrée. Que Dieu le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué chacun de Ses prophètes. Ô Dieu, honore et élève davantage en degrés notre Maître Mouhammad ainsi que sa famille et ses compagnons bons et purs.
Esclaves de Dieu, je me recommande à moi-même ainsi qu’à vous, de faire preuve de piété à l’égard de Dieu Celui Qui dit dans القرآن le Qour’an :
﴿ وَأَنَّ ٱلسَّاعَةَ ءَاتِيَةٞ لَّا رَيۡبَ فِيهَا وَأَنَّ ٱللَّهَ يَبۡعَثُ مَن فِي ٱلۡقُبُورِ ٧ ﴾
(wa’anna s-sa^ata ‘atiyatoun la rayba fiha wa’anna l-Laha yab^athou man fi l-qoubour)
[sourate 22, verset 7] ce qui signifie : « Et que le Jour du jugement va arriver sans aucun doute et que Dieu ressuscite ceux qui sont dans les tombes. »
Al-Hakim a rapporté du حديث hadith de عبد الله ^Abdou l-Lah Ibnou ^Oumar d’après le Prophète que Dieu l’honore et l’élève davantage en degré et qu’Il l’apaise quant au sort de sa communauté, qu’il a dit :
(( مَنْ أَحَبَّ أَنْ يَنْظُرَ إِلى يَوْمِ القِيامَةِ فَلْيَقْرَأْ إِذا الشَّمْسُ كُوِّرَتْ ))
(man ‘ahabba ‘an yandhoura ‘ila yawmi l-qiyamati falyaqra’ ‘idha ch-chamsou kouwwirat)
ce qui signifie : « Celui qui souhaite savoir comment se déroulera le Jour du jugement, qu’il récite donc إِذَا ٱلشَّمۡسُ كُوِّرَتۡ ‘idha ch-chamsou kouwwirat. »
(( أَعُوذُ باللهِ مِنَ الشَّيطانِ الرَّجِيم ))
﴿ بِسۡمِ ٱللَّهِ ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ ﴾
﴿ إِذَا ٱلشَّمۡسُ كُوِّرَتۡ ١ وَإِذَا ٱلنُّجُومُ ٱنكَدَرَتۡ ٢ وَإِذَا ٱلۡجِبَالُ سُيِّرَتۡ ٣ وَإِذَا ٱلۡعِشَارُ عُطِّلَتۡ ٤ وَإِذَا ٱلۡوُحُوشُ حُشِرَتۡ ٥ وَإِذَا ٱلۡبِحَارُ سُجِّرَتۡ ٦ وَإِذَا ٱلنُّفُوسُ زُوِّجَتۡ ٧ وَإِذَا ٱلۡمَوۡءُۥدَةُ سُئِلَتۡ ٨ بِأَيِّ ذَنۢبٖ قُتِلَتۡ ٩ وَإِذَا ٱلصُّحُفُ نُشِرَتۡ ﴾
[sourate 81, versets 1 à 10]
إِذَا ٱلشَّمۡسُ كُوِّرَتۡ (‘idha ch-chamsou kouwwirat) : lorsque le soleil sera replié sur lui-même, une partie sur une autre, puis jeté de sorte que sa lumière s’éteindra.
وَإِذَا ٱلنُّجُومُ ٱنكَدَرَتۡ (wa’idha n-noujoumou nkadarat) : lorsque les étoiles seront dispersées et tomberont du ciel.
وَإِذَا ٱلۡجِبَالُ سُيِّرَتۡ (wa’idha l-jibalou souyyirat) : lorsque les montagnes seront arrachées de terre qui sera elle-même aplanie, tout comme lorsqu’elle a été créée la première fois, sans montagne et sans vallée.
وَإِذَا ٱلۡعِشَارُ عُطِّلَتۡ (wa’idha l-^icharou ^outtilat) : lorsque les chamelles pleines seront délaissées, sans berger et sans personne qui les traie en raison des difficultés du Jour dernier.
وَإِذَا ٱلۡوُحُوشُ حُشِرَتۡ (wa’idha l-wouhouchou houchirat) : lorsque les animaux seront ressuscités et seront rassemblés après la résurrection pour qu’ils prennent revanche les uns sur les autres, puis deviendront poussière, et ce, par manifestation de la parfaite justice de Dieu, puisque les animaux ne sont pas responsables.
وَإِذَا ٱلۡبِحَارُ سُجِّرَتۡ (wa’idha l-biharou soujjirat) : lorsque les océans seront mis à feu et brûleront en flammes.
وَإِذَا ٱلنُّفُوسُ زُوِّجَتۡ (wa’idha n-noufouçou zouwwijat) : lorsque les âmes seront associées à leurs semblables, c’est-à-dire les vertueux avec les vertueux au Paradis et les pervers avec les pervers en enfer.
وَإِذَا ٱلۡمَوۡءُۥدَةُ سُئِلَتۡ بِأَيِّ ذَنۢبٖ قُتِلَتۡ (wa’idha l-maw’oudatou sou’ilat bi’ayyi dhanbin qoutilat) : et lorsque sera interrogée la petite fille qui a été enterrée vivante. C’était une pratique courante dans la jahiliyyah. Lorsque l’épouse d’un homme donnait naissance à une fille, il l’enterrait vivante, soit par crainte qu’elle soit capturée et réduite à l’esclavage par d’autres tribus lors d’une attaque, soit par crainte de la pauvreté. Lorsque cette petite fille enterrée vivante sera interrogée « pour quel péché a-t-elle été enterrée vivante ? » –cette question étant un blâme pour celui qui l’a enterrée– elle répondra : « Sans aucun péché. »
وَإِذَا ٱلصُّحُفُ نُشِرَتۡ (wa’idha s–souhoufou nouchirat) : lorsque les livrets des œuvres seront étalés, les livres sur lesquels les anges auront inscrit ce que les gens ont fait comme bien et comme mal, lorsqu’ils seront étalés au Jour du jugement pour que chacun puisse lire ce qu’il y a dans son livre. »
Ibnou Hibban a rapporté que le Messager de Dieu a dit :
(( يُدْعَى أَحَدُهُمْ فَيُعْطَى كِتابَهُ بِيَمينِهِ ويُمَدُّ لَهُ فى جِسْمِهِ سِتّونَ ذِراعًا ويُبَيَّضُ وَجْهُهُ ويُجْعَلُ عَلى رَأْسِهِ تاجٌ مِنْ لُؤْلُؤٍ يَتَلأْلأُ” قالَ “فَيَنْطَلِقُ إِلى أَصْحابِهِ فَيَرَوْنَهُ مِنْ بَعيدٍ فَيَقولونَ اللَّهُمَّ بارِكْ لَنا فى هَذا حَتَّى يَأْتِيَهُمْ فَيَقولَ أَبْشِرُوا فَإِنَّ لِكُلِّ رَجُلٍ مِنْكُمْ مِثْلَ هَذا ))
(youd^a ‘ahadouhoum fayou^ta kitabahou biyaminihi wayoumaddou lahou fi jismihi sittouna dhira^an wayoubayyadou wajhouhou wayouj^alou ^ala ra’sihi tajoun min lou’lou’in yatala’la’ou fayantaliqou ‘ila ‘ashabihi fayarawnahou min ba^idin fayaqoulouna l-Lahoumma barik lana fi hadha hatta ya’tiyahoum fayaqoula ‘abchirou fa’inna likoulli rajoulin minkoum mithla hadha)
ce qui signifie : « L’un d’entre eux sera appelé et lui sera donné son livre de la main droite. Son corps sera allongé pour atteindre soixante coudées, son visage sera illuminé et une couronne de perles scintillantes sera posée sur sa tête. » Puis il a dit ce qui signifie : « Et il repartira vers ses amis qui le verront arriver de loin et qui diront : « Ô Dieu, accorde nous la bénédiction en celui-là » jusqu’à ce qu’il arrive auprès d’eux et qu’il leur dise : « Prenez l’annonce de bonne nouvelle : chacun d’entre vous aura la même chose. »
Dieu dit :
﴿ فَأَمَّا مَنۡ أُوتِيَ كِتَٰبَهُۥ بِيَمِينِهِۦ فَيَقُولُ هَآؤُمُ ٱقۡرَءُواْ كِتَٰبِيَهۡ ﴾
(fa’amma man ‘outiya kitabahou biyaminihi fayaqoulou ha’oumou qra’ou kitabiyah)
[sourate 68, verset 19] ce qui signifie : « Quant à celui qui aura reçu son livre de la main droite, il dira, heureux, voici : lisez donc mon livre. »
Recevoir son livre de la main droite, chers frères de foi, est une preuve de la sauvegarde. Lorsque le croyant saura qu’il fait partie des sauvés, il connaîtra une joie extrême en recevant son livre de la main droite et il le montrera aux autres pour qu’ils soient heureux pour lui.
Ô Dieu, fais que nous soyons de ceux qui seront sauvés ce Jour-là, ô Toi le Seigneur des mondes.
Celui qui recevra son livre de la main droite, aura une vie satisfaisante et paisible, puisqu’il aura la récompense et sera préservé du châtiment.
Quant à celui qui fera partie des perdants, ceux qui iront à leur perte au Jour dernier, leur état sera tel que Dieu dit dans Son Livre honoré [sourate 69, versets 25 à 33] :
﴿ وَأَمَّا مَنۡ أُوتِيَ كِتَٰبَهُۥ بِشِمَالِهِۦ فَيَقُولُ يَٰلَيۡتَنِي لَمۡ أُوتَ كِتَٰبِيَهۡ وَلَمۡ أَدۡرِ مَا حِسَابِيَهۡ يَٰلَيۡتَهَا كَانَتِ ٱلۡقَاضِيَةَ مَآ أَغۡنَىٰ عَنِّي مَالِيَهۡۜ هَلَكَ عَنِّي سُلۡطَٰنِيَهۡ خُذُوهُ فَغُلُّوهُ ثُمَّ ٱلۡجَحِيمَ صَلُّوهُ ثُمَّ فِي سِلۡسِلَةٖ ذَرۡعُهَا سَبۡعُونَ ذِرَاعٗا فَٱسۡلُكُوهُ إِنَّهُۥ كَانَ لَا يُؤۡمِنُ بِٱللَّهِ ٱلۡعَظِيمِ ﴾
(wa’amma man ‘outiya kitabahou bichimalihi fayaqoulou ya laytani lam ‘outa kitabiyah walam ‘adri ma hiçabiyah ya laytaha kanati l-qadiyah ma ‘aghna ^anni maliyah halaka ^anni soultaniyah khoudhouhou faghoullouh thoumma l-jahima sallouh thoumma fi silsilatin dhar^ouha sab^ouna dhira^an fasloukouh ‘innahou kana la you’minou bil-Lahi l-^Adhim)
Chers frères de foi, celui qui recevra le livre de ses œuvres de sa main gauche trouvera le résultat de sa mort sur une fin malheureuse qui lui sera alors dévoilée. Il souhaitera ainsi ne pas avoir reçu son livre en raison des actes laids qu’il y retrouvera. Il souhaitera que Dieu ne l’ait jamais ressuscité pour l’interroger et dira :
﴿ يَٰلَيۡتَهَا كَانَتِ ٱلۡقَاضِيَةَ ﴾
(ya laytaha kanati l-qadiyah). Al-Boukhariyy a dit : ٱلۡقَاضِيَةَ « (al-qadiyah), c’est la première mort que j’ai subie et ne pas avoir été ressuscité après elle. »
﴿ مَآ أَغۡنَىٰ عَنِّي مَالِيَهۡۜ هَلَكَ عَنِّي سُلۡطَٰنِيَهۡ ﴾
(ma ‘aghna ^anni maliyah halaka ^anni soultaniyah) : son argent qu’il possédait dans ce bas monde ne repoussera nullement de lui le châtiment de Dieu. Il perdra son pouvoir c’est-à-dire sa force et son autorité qu’il avait eu dans le bas monde.
﴿ خُذُوهُ فَغُلُّوهُ ثُمَّ ٱلۡجَحِيمَ صَلُّوهُ ثُمَّ فِي سِلۡسِلَةٖ ذَرۡعُهَا سَبۡعُونَ ذِرَاعٗا فَٱسۡلُكُوهُ﴾
(khoudhouhou faghoullouh thoumma l-jahima sallouh thoumma fi silsilatin dhar^ouha sab^ouna dhira^an fasloukouh) : prenez-le, rassemblez ses mains à son cou en l’attachant avec des chaînes, faites-le entrer et plongez-le dans le feu de l’enfer.
﴿ ثُمَّ فِي سِلۡسِلَةٖ ذَرۡعُهَا سَبۡعُونَ ذِرَاعٗا فَٱسۡلُكُوهُ ﴾
(thoumma fi silsilatin dhar^ouha sab^ouna dhira^an fasloukouh) : il a été dit qu’une chaîne très imposante de soixante-dix coudées de long entrera par sa bouche et ressortira par son anus.
Ô Dieu, préserve-nous de Ton châtiment, ô Toi le Seigneur des mondes.
Quelle est la raison du châtiment pour le mécréant ?
﴿إِنَّهُۥ كَانَ لَا يُؤۡمِنُ بِٱللَّهِ ٱلۡعَظِيمِ ﴾
(‘innahou kana la you’minou bil-Lahi l-^Adhim). Ainsi, c’est la mécréance qui lui fait mériter le châtiment, c’est-à-dire à celui qui meurt en en étant chargé ; bien plus, elle lui fait mériter le châtiment éternel qui n’aura pas de fin.
Dieu dit :
﴿ إِنَّ ٱللَّهَ لَعَنَ ٱلۡكَٰفِرِينَ وَأَعَدَّ لَهُمۡ سَعِيرًا خَٰلِدِينَ فِيهَآ أَبَدٗاۖ لَّا يَجِدُونَ وَلِيّٗا وَلَا نَصِيرٗا يَوۡمَ تُقَلَّبُ وُجُوهُهُمۡ فِي ٱلنَّارِ يَقُولُونَ يَٰلَيۡتَنَآ أَطَعۡنَا ٱللَّهَ وَأَطَعۡنَا ٱلرَّسُولَا۠ ﴾
(‘inna l-Laha la^ana l-kafirina wa’a^adda lahoum sa^ira khalidina fiha ‘abada la yajidouna waliyyan wala nasira yawma touqallabou woujouhouhoum fi n-nari yaqoulouna ya laytana ‘ata^na l-Laha wa’ata^na r-raçoula)
[sourate 33, versets 64 à 66] ce qui signifie : « Certes, Dieu a maudit les mécréants et a préparé pour eux un feu ardent ; dans lequel ils resteront éternellement ; ils ne trouveront ni allié ni secoureur ; le jour où leurs visages seront tournés et retournés dans le Feu ils diront : ʺÔ si seulement nous avions obéi à Dieu et obéi au Messagerʺ. »
Que le mécréant soit né de deux parents mécréants, ou qu’il soit né d’un parent musulman puis qu’il ait apostasié en raison d’une croyance contraire à l’Islam, comme en ayant cru que Dieu serait un corps ou qu’Il serait dans le ciel, ou assis sur le Trône ou qu’Il serait partout diffus, ou en ayant fait un geste de mécréance comme s’il a piétiné le Mous–haf tout en sachant que ce qu’il piétinait était le Mous–haf, ou s’il l’a jeté dans les ordures tout en sachant que ce qu’il a jeté, c’est le Mous–haf, que Dieu nous en préserve, ou encore en ayant prononcé une parole de mécréance, comme s’il a insulté le Seigneur des mondes sous l’effet de la colère ou qu’il a dit : « toi la sœur de ton Dieu », ou qu’il s’est moqué de la religion, comme cela arrive à certains impudents quand ils font ce qu’ils appellent des blagues de nos jours, et qu’ils portent atteinte à la religion pour faire rire les gens selon leur prétention. Ils sortent de l’Islam pour tomber dans la mécréance et l’égarement, sans même s’en apercevoir. Et il se peut qu’ils ne reviennent pas à l’Islam parce qu’ils pensent qu’ils sont encore musulmans. Tout cela à cause de leur éloignement des assemblées de science de la religion, le fait qu’ils soient profondément noyés dans ce bas monde, dans ses plaisirs et ses désirs. Ils demeurent ainsi sur la mécréance jusqu’à ce que leur âme leur soit retirée, en étant toujours sur cet état, que Dieu nous en préserve. Ils seront dans le châtiment de l’enfer dans lequel ils resteront éternellement.
Mouslim a rapporté dans الحديث القدسي le hadith qoudsiyy rapportant la parole de Dieu, que, pour horrifier les gens de l’enfer au sujet de son châtiment, Dieu Qui est exempt d’imperfection dit :
(( لَوْ كانَتْ لَكَ الدُّنْيا وما فيها أَكُنْتَ مُفْتَدِيًا بِها ؟ ))
(law kanat laka d-dounya wama fiha ‘akounta mouftadiyan biha)
ce qui signifie : « Si tu avais possédé le bas monde et ce qu’il comporte, est-ce que tu les aurais sacrifiés pour échapper à ce que tu subis ? » Le mécréant répondra “oui !” Puis Dieu dira :
(( قَدْ أَمَرْتُكَ بِأَهْوَنَ مِنْ هَذا وَأَنْتَ فى صُلْبِ ءادَمَ أَنْ لا تُشْرِكَ فَأَبَيْتَ إِلَّا الشِّرْكَ ))
(qad ‘amartouka bi’ahwana min hadha wa’anta fi soulbi ‘Adama ‘an la touchrika fa’abayta ‘il-la ch-chirka)
ce qui signifie : « Je t’avais pourtant ordonné quelque chose de plus facile alors que tu étais encore dans le dos de آدم ‘Adam[1], c’est que Tu n’adores rien d’autre que Moi, mais tu t’y es refusé pour ne commettre que la mécréance. » Fin de citation
Ô Dieu, Toi Qui fais changer les cœurs, Maintiens nos cœurs sur la religion que Tu agrées, fais-nous sortir de ce bas monde sur la foi complète, préserve-nous de Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes esclaves, ô Toi le Seigneur des mondes, par Ta miséricorde, ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux.
Ayant tenu mes propos, je demande que Dieu me pardonne, ainsi qu’à vous-même.
Second Discours[2] :
الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله
اللهمّ اغفِرْ للمؤمنين والمؤمنات
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina محمد Mouhammadin raçouli l-Lah ;
ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Ibnou Hajar dans son commentaire du Sahih Al-Boukhariyy a dit : ^Iyad a dit : Il fait référence par cela à la Parole de Dieu :
﴿وإذ أخذ ربّك من بني ءادم من ظهورهم ذريّتهم﴾ الآية
ce qui signifie : « Et lorsque Ton Seigneur fit extraire du dos de آدم ‘Adam les âmes de sa descendance ».
[2] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.