بِسۡمِ ٱللَّهِ ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ
الحَمْدُ لله رَبِّ العَالَمِينَ
وَصَلَّى اللهُ وَسَلَّمَ عَلَى سَيِّدِ الـمُرْسَلِينَ مَحَمَّدِ بنِ عَبْدِ الله الأَمِين.
Bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim
La louange est à Allah le Seigneur des mondes
Que Allah honore et élève davantage en degré le Maître des envoyés
Mouhammad fils de ^Abdou l-Lah, l’Honnête.
وبعد ، فإنّ الله تعالى يقول :
﴿ وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَٰنَ بِوَٰلِدَيۡهِ حُسۡنٗاۖ ﴾
وقال سُبْحَانَهُ :
﴿ وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَٰنَ بِوَٰلِدَيۡهِ حَمَلَتۡهُ أُمُّهُۥ وَهۡنًا عَلَىٰ وَهۡنٖ وَفِصَٰلُهُۥ فِي عَامَيۡنِ أَنِ ٱشۡكُرۡ لِي وَلِوَٰلِدَيۡكَ إِلَيَّ ٱلۡمَصِيرُ ١٤﴾
وَقَالَ عَزَّ وَجَلَّ :
﴿ ۞وَقَضَىٰ رَبُّكَ أَلَّا تَعۡبُدُوٓاْ إِلَّآ إِيَّاهُ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَٰنًاۚ إِمَّا يَبۡلُغَنَّ عِندَكَ ٱلۡكِبَرَ أَحَدُهُمَآ أَوۡ كِلَاهُمَا فَلَا تَقُل لَّهُمَآ أُفّٖ وَلَا تَنۡهَرۡهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوۡلٗا كَرِيمٗا وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرٗا ﴾
Allah ta^ala dit :
﴿ وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَٰنَ بِوَٰلِدَيۡهِ حُسۡنٗاۖ ﴾
[sourat Al-^Ankabout / 8] (wawassayna l-‘insana biwalidayhi housna) ce qui signifie : « Nous avons prescrit à la personne d’agir en bien avec ses parents. »
Et Allah soubhanah dit :
﴿ وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَٰنَ بِوَٰلِدَيۡهِ حَمَلَتۡهُ أُمُّهُۥ وَهۡنًا عَلَىٰ وَهۡنٖ وَفِصَٰلُهُۥ فِي عَامَيۡنِ أَنِ ٱشۡكُرۡ لِي وَلِوَٰلِدَيۡكَ إِلَيَّ ٱلۡمَصِيرُ ﴾
[sourat Louqman / 14] (wawassayna l-‘insana biwalidayhi hamalat-hou ‘oummouhou wahan ^ala wahnin wafisalouhou fi ^amayni ‘ani chkour li waliwalidayka ‘ilayya l-masir) ce qui signifie : « Nous avons prescrit à la personne la bienfaisance envers ses parents, lui que sa mère a porté, supportant difficulté sur difficulté et dont le sevrage a lieu à deux ans : remercie-Moi et remercie tes parents, vous reviendrez tous à la vie pour Mon jugement. »
Et Allah ^azza wajall dit :
﴿ ۞وَقَضَىٰ رَبُّكَ أَلَّا تَعۡبُدُوٓاْ إِلَّآ إِيَّاهُ وَبِٱلۡوَٰلِدَيۡنِ إِحۡسَٰنًاۚ إِمَّا يَبۡلُغَنَّ عِندَكَ ٱلۡكِبَرَ أَحَدُهُمَآ أَوۡ كِلَاهُمَا فَلَا تَقُل لَّهُمَآ أُفّٖ وَلَا تَنۡهَرۡهُمَا وَقُل لَّهُمَا قَوۡلٗا كَرِيمٗا وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرٗا ﴾
[sourat Al-‘Isra’ / 23-24] (waqada Rabbouka ‘an la ta^boudou ‘il-la ‘iyyahou wabil-walidayni ‘ihsanan ‘imma yabloughanna ^indaka l-kibara ‘ahadouhouma ‘aw kilahouma fala taqoul lahouma ‘ouffin wala tanharhouma waqoul lahouma qawlan karima wakhfid lahouma janaha dh-dhoulli mina r-rahmati waqoul Rabbi rhamhouma kama rabbayani saghira) ce qui signifie : « Allah ordonne que vous n’adoriez que Lui et que vous soyez bienfaisants envers vos parents. S’ils atteignent leurs vieux jours auprès de toi, l’un des deux ou tous les deux, ne leur dis pas « pff », ne les traite pas avec rudesse et adresse-leur de belles paroles. Fais preuve d’humilité envers eux par miséricorde et dis : Ô Seigneur, fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé quand j’étais petit. »
إنِّهُمَا الأَبَوَانِ ، أُسُّ العَائِلَةِ وَمَلاَذُهَا ، مُشْفِقَانِ مُحْسِنَانِ حَنُونَانِ ، يُعْطِيَانِ مِنَ العُمُرِ بِالمَحَبَّةِ وَيَبْذُلاَنِ الرَّحْمَةَ مِنَ القَلْبِ ، يَأْلَمَانِ لأَلَمِ الأَبْنَاءِ وَيَبْكِيَانِ لِبُكَاءِ الأَطْفَالِ ، أَخَذَا بِيَدِكَ طفلا فأعطياك من قوّتهما لضعفك ، ومن معرفتهما عندما لم تكُ تعلم شيئا .
Il s’agit bien des parents, le fondement et le refuge de la famille. Ils ont de la tendresse, de la bienfaisance et de la compassion. Ils ont donné de leur vie par amour, ils ont prodigué la miséricorde de bon cœur, ils ont eu mal pour les douleurs de leurs enfants, ils ont versé des larmes pour les pleurs de leurs tout-petits ; ils t’ont pris par la main quand tu étais petit, ils t’ont donné de leur force pour remédier à ta faiblesse et de leur connaissance alors que tu ne savais rien.
أرشداك وربّياك ولم يطلبا شكرك ولم يريدا منك الجزاء ، مرادهما أن يرياك في قوّة وعلم وشباب وصحّة وفرح وسرور ، سعادتُك بُنيت مداميكها من حجارةِ أحزانهِما ، وراحتك ارتفعت على أسس تعبهما ، ضحكهما ابتسامتك وطمأنينتهما هناؤك ، يريدان لك أكثر ممّا أرادا لنفسيهما ويعملان لتكون خيرا منهما . فبأيّ شىء تكافؤهما مكافأة لم يطلباها ؟ وكيف تكرمهما كرامة لم يسألاك إيّاها يا أخي ؟
Ils t’ont guidé et t’ont éduqué, ils n’ont pas demandé de remerciements ni attendu de toi de rétribution. Leur souhait a été de te voir doté de force, de science, de jeunesse, de bonne santé, de joie et de bonheur. Ton bonheur, ses murs ont été bâtis avec les pierres de leur chagrin. Ton repos s’est élevé sur l’assise de leur fatigue. Leur joie, c’est ton sourire ; leur sérénité, ton bonheur. Ils veulent pour toi davantage que ce qu’ils n’ont jamais voulu pour eux-mêmes. Ils œuvrent pour que tu sois meilleur qu’eux. Comment pourras-tu les rétribuer d’une rétribution qu’ils n’ont pas demandée ? Comment pourras-tu les honorer d’un honneur qu’ils ne t’ont pas demandé, ô mon frère ?
يقول رسول الله صلى الله عليه وسلّم :
(( بُعْدًا لِمَنْ أَدْرَكَ وَالِدَيْهِ فَلَمْ يُدْخِلاهُ الجَنَّةَ ))
بعيدٌ من الرّحمة عبدٌ أدرك والديه حيّيين فلم يعمل في بِرّهما عملا يؤدّيه إلى الجنّات . فضلهما عظيم ومقامهما عند الأبناء كريم فهلا تبادر بالوفاء والله تعالى يقول :
﴿ هَلۡ جَزَآءُ ٱلۡإِحۡسَٰنِ إِلَّا ٱلۡإِحۡسَٰنُ ﴾
Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( بُعْدًا لِمَنْ أَدْرَكَ وَالِدَيْهِ فَلَمْ يُدْخِلاهُ الجَنَّةَ ))
(bou^dan liman ‘adraka walidayhi falam youdkhilahou l-jannah) ce qui signifie : « Quel éloignement de la miséricorde pour qui a vécu du vivant de ses parents, mais n’a pas fait preuve de bienveillance envers eux de sorte à gagner le Paradis. »
Leur mérite est immense et leur statut au regard des enfants est honorable. Alors ne vas-tu pas, de toi-même, les rétribuer en bien par gratitude ? Et Allah ta^ala dit :
﴿ هَلۡ جَزَآءُ ٱلۡإِحۡسَٰنِ إِلَّا ٱلۡإِحۡسَٰنُ ﴾
[sourat Ar-Rahman / 60] (hal jaza’ou l-‘ihsani ‘il-la l-‘ihsan) ce qui signifie : « Est-ce que l’on rétribuerait la bienfaisance autrement que par la bienfaisance ? »
ما عساك تفعل وها أنت في القوّة وهما في الضعف ؟ ما عساك تتصرّف وهما في حاجة إليك بعد أن طالت حاجتك إليهما ؟ تصاحب الصّاحب بالابتسامة والإكرام والضيافة وإظهار البشاشة ، وهذا حسنٌ ، تبادله الهديّة هديّةً وتزيد ، والزيارة زيارةً وتحسن، وأحقُّ النّاس بحسنِ صُحبتِك هُمَا .
Que feras-tu alors que te voilà devenu fort et qu’eux sont devenus faibles ? Quel comportement auras-tu alors qu’ils ont besoin de toi après que tu as eu longtemps besoin d’eux ? Tu accompagnes ton ami avec sourire, générosité, affabilité et bonne humeur, et c’est une bonne chose. Tu échanges avec lui des cadeaux et tu en rajoutes, tu lui rends visite après qu’il t’a visité et tu fais au mieux. Alors que ceux qui méritent le plus ta bonne compagnie, ce sont tes parents !
النّبيّ صلى الله عليه وسلم أوصى بحسن صحبة الأمّ ثلاثا وفي الرّابعة قال
(( ثمّ أبوك ))
فكيف تظهر حسن الصّحبة إذا لم يكونا في حسابك وحساب الآخرة أمامك وإليه مَرْجِعُكَ ؟ كن أمام والديك وكأنّك أمام مَلِكٍ مَهيب ، فإن كان للملوك هيبةُ السُّلطان فلهما هيبة الأبوّة والأمومة وفي حِضْن كلٍّ منهما كان أمنك وأمانك، زمان لا يحتفل بك غيرهما، ولا يقيم لك أحد وزنا كما يفعلان .
Le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a recommandé à trois reprises de tenir bonne compagnie à sa mère et la quatrième fois il a dit :
(( ثمّ أبوك ))
(thoumma ‘abouk) ce qui signifie : « Après cela à ton père. »
Comment feras-tu preuve de bonne compagnie si tu ne tiens pas compte d’eux, alors que le jugement dans l’au-delà est devant toi et que tu ressusciteras immanquablement pour être jugé ? Sois devant tes parents comme en présence d’un roi imposant le respect. Si les rois inspirent le respect du pouvoir, alors eux, ils inspirent le respect de la paternité et de la maternité. Dans le giron de l’un ou de l’autre, tu retrouvais sécurité et sérénité, à un moment de ta vie où personne ne se réjouissait de toi en dehors d’eux, où personne ne t’accordait la moindre importance comme eux pouvait le faire.
أنت ومالك لأبيك وكذلك أنت ومالك لأمّك . فبالله عليك كيف تطيب نفسك أن تسرف وتهدر أموالك فيما لا خير فيه وتنفقَه يمنة ويسرة على شهوة عارضة عابرة لا ضرورة لها ولا حاجة ، وأنت تعلم حاجتهما إلى قليل يغنيهما من كثير لا تحتاج إليه ؟
Toi et tout ce que tu possèdes, ton père a un droit dessus. Toi et tout ce que tu possèdes, ta mère a un droit dessus. Alors par Dieu, je t’en conjure, comment t’accommodes-tu de dilapider et gaspiller ton argent dans ce qui ne comporte aucun bien, en le dépensant à droite à gauche pour satisfaire des désirs passagers sans aucune nécessité ni aucun besoin, alors que tu connais leur besoin du peu de choses qui leur suffira et qui les dispensera de beaucoup de choses dont tu disposes et tu n’as même pas besoin.
إخواني، إذا عرف شباب الأمّة وشاباتها ورجالها ونساؤها فضل ءابائهم وأمّهاتهم أحياء كانوا أم أمواتا لكان ذلك صونا للعائلة وللفرد وللمجتمع الّذي نحبّ ونعمل على رفع دعائمه وإرساء عالي صروحه .
Mes frères, si les jeunes hommes et les jeunes femmes, les hommes et les femmes de cette communauté avaient conscience du mérite de leurs pères et de leurs mères, qu’ils soient encore vivants ou déjà décédés, ce serait une préservation des familles, des individus et de la société que nous aimons et dont nous œuvrons à élever les piliers et à fortifier les édifices.
البيتُ الّذي فيه بِرُّ الوالدين وافٍ كافٍ ، هو بيت يحترم فيه الأولاد ءاباءهم وأمّهاتهم ويطيعونهم في طاعة الله . بيت تحكمه عادات الخير وأوامر الشّرع ، وينمو في قلوب سكانه الوَرَعُ والخوف من الله وحبّ الخير وفعله . بيت أساسه على التّقوى متين ، وبالتزام أحكام الشريعة مَكين ، فالأب الصّالح والأمّ الصالحة لا يأمران أولادَهما إلاّ بالخير ولا يُدلاّنهم إلاّ على الرُّشد ، لأنّ الأبناء من أغلى ما في الدّنيا على قلوب الآباء والأمّهات .
Une maison dans laquelle règne la bienfaisance envers les parents est foisonnante et suffisante. C’est une maison où les enfants respectent leurs parents, leur père et leur mère, et leur obéissent dans l’obéissance à Allah. C’est une maison gouvernée par les bonnes habitudes et les prescriptions de la religion. C’est une maison dont les habitants verront leurs cœurs s’emplir de ferveur, de la crainte de Dieu, de l’amour du bien et de l’attachement à le pratiquer. C’est une maison dont les fondations bâties sur la piété sont solides. C’est une maison solide par son application à respecter les jugements de la religion. Ainsi, un père vertueux et une mère vertueuse n’ordonnent à leurs enfants que le bien et ne les guident que sur la bonne voie, car les enfants, dans le cœur d’un père ou d’une mère, font partie de ce qu’il y a de plus cher au monde.
لأجلهم يهون الصّعب ويبذل الغالي وتسهر اللّيالي وتذرف الدّموع ويجاد بالعرق في سبيل تأمين لقمة عيش وراحة بال . وكيف لا يهتمّ الرّجل والمرأة بأمّ وأب وقد أصبحا أمّا وأبا، لهما على أبنائهما ما عليهما تجاه أبويهما وكيف لا يستشعر الواحد منّا حاجاتهما وقد أصبح له من الحاجات ما لهما ؟ وهل يكون الإنسان رخِيّ البال هانئا وهو يعرف في أهله غير هذا ؟
Pour les enfants, les difficultés deviennent faciles, on dépense les biens précieux, on veille ses nuits, on verse larmes et sueur pour s’assurer d’obtenir une bouchée de nourriture et un esprit tranquille. Alors comment un homme ou une femme ne se préoccuperaient pas d’une mère et d’un père, alors qu’eux-mêmes sont devenus père et mère ? Ils méritent d’avoir de la part de leurs enfants ce qu’il leur incombe de donner à leurs parents. Et comment l’un d’entre nous ne serait pas sensible à leurs besoins alors que nous-mêmes nous nous sommes mis à ressentir les mêmes besoins qu’eux ? Un être humain peut-il avoir l’esprit tranquille, être apaisé, en sachant que dans sa famille il en va autrement ?
إخواني ، فتح الله لكم باب إحسانٍ فلا تقفلوه وأجرى لكم مَعين خيرات فلا تُغفلوه . بعض النّعم لا يُعرف قَدرها إلاّ بعد فَقدها بل أكثرُ النّعم كذلك ، والأبوان من هذه النّعم ، من فقد عرف وبعض عرف قبل أن يفقد، فلمّا فقدهما بكى على ما كان بإمكانه أن يفعله لهما زيادة ولم يفعل والمؤمن لا يشبع من الخير حتّى يكون منتهاه الجنّة .
Mes frères, Allah a ouvert pour vous une porte vers la bienfaisance, alors ne la refermez pas. Il a fait couler pour vous une source de bienfaits, alors ne passez pas à côté. Certaines grâces, on n’en reconnaît la valeur qu’après les avoir perdues. Que dis-je, la plupart des grâces sont ainsi. Et les parents font partie de ces bienfaits. Celui qui les perd s’en rend compte. Il arrive que certains s’en rendent compte avant de les perdre, et quand ils les perdent, ils pleurent sur ce qu’ils auraient pu faire en plus pour eux mais qu’ils n’ont pas fait. Or un croyant ne se lasse jamais d’accomplir le bien jusqu’à ce qu’il parvienne au Paradis.
فالبّار بوالديه باك على أبويه بكاء طفل فقد من لم يرجع وفاته من بين يديه ما لا يعود ، فما حال العاق الّذي أدركته المعرفة بعد الفَقْدِ وهو يستذكرهما فلا يذكر لهما إلاّ إحسانا إليه ولا يجد منه لهما إلاّ إيذاءا وإعراضا وتسخيفا وتوبيخا وإهمالا وإذلالا وبخلا وإجحافا ، وفوق ذلك أفٍّ وقِحة في كلّ يوم وصراخٌ في وجهِ أب كأنّه عدوّ وفي وجه أمّ وكأنّها خادمة .
Celui qui a été bienfaisant envers ses parents pleure donc sur eux comme un petit enfant qui a perdu quelqu’un qui ne rentrera jamais, ou à qui a échappé des mains quelque chose qui ne reviendra pas. Alors dans quel état se retrouve l’ingrat qui faisait un grand tort à ses parents, et qui se rend compte finalement de leur valeur après les avoir perdus ? En se souvenant, il ne se rappelle de leur part que bienfaisance et il ne trouve de sa part envers eux que nuisances, objection, moqueries, remontrances, négligences, humiliations, avarices et préjudices. Et par-dessus tout cela un pff immonde chaque jour, un cri au visage d’un père comme s’il était un ennemi et au visage d’une mère comme si elle était une servante.
التوبةَ… التوبةَ يَا عبادَ الله ، توبوا من عقوق الوالدين حيّيين وميّتين وابكوا دموع ندم وأحسنوا لهما في حياتهما وبادروهما بالحسنة بعد السيّئة وبالطيّبة بعد الخبيثة وبدعوة صالحة وزيارة قبر وتلاوة ءايات كتاب الله وصدقةٍ طيّبة بعد الموت .
Le repentir… le repentir, ô esclaves de Dieu, repentez-vous d’avoir fait un grand tort à vos parents, qu’ils soient toujours vivants ou déjà morts. Pleurez des larmes de regret et agissez avec bienveillance avec eux tant qu’ils sont vivants. Empressez-vous de leur procurer bienveillance après avoir été malveillant, de la bonté après avoir été méchant, et en faisant de bonnes invocations pour eux, en visitant leur tombe, en récitant des versets du Livre de Allah ou en versant des aumônes charitables après leur mort.
علّموا أبناءكم حبّ ءابائكم وأمّهاتكم كما تعلّمونهم حبّكم واحترامكم . علّموهم ذلك بالمقال ، وعلّموهم ذلك بالحال ، فإنّهم إن سمعوا القول ورأوا الفعل مصدّقا للقول وجدتم حلاوة ذلك في بِرّهم لكم واحترامهم إيّاكم ، لا تبخل فيُبخل عليك ولا تهزأ فيُهزأَ منك ولا تَعُق فتعلّم أبناءك العقوق فتُعَقْ .
Enseignez à vos enfants l’amour de vos pères et mères à vous, tout comme vous leur apprenez à vous aimer et à vous respecter vous. Apprenez-le-leur par la parole et apprenez-le-leur par le comportement. En effet, s’ils entendent vos paroles et voient que vos actes sont conformes à vos paroles, vous goûterez à la douceur de leur bienfaisance et de leur respect à votre égard. Ne sois pas avare au risque qu’on ne soit avare envers toi. Ne te moques pas au risque qu’on se moque de toi. Ne commets pas toi-même le ^ouqouq de sorte que tu l’enseignes à tes enfants et qu’ils le commettent envers toi.
كن كما أمرت لتُعطى ممّا وعدت ، فالله كريم والله عفوّ غفور رحيم . أدرك نفسك وأنت كبير قويّ ببرّ أبويك
﴿ وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرٗا ﴾.
أسأل الله لي ولكم برّ الأبوين وحُسن الختام والسّلام عليكم ورحمة الله وبركاته .
Soyez tels qu’on vous a ordonné de l’être, afin qu’il vous soit accordé ce qui vous a été promis. Allah prodigue avec largesse –Karim–, pardonne à qui Il veut –^Afouww–, dispense du châtiment –Ghafour–, accorde beaucoup de miséricorde aux croyants –Rahim–. Reprends-toi alors que tu es adulte et fort, en étant bienveillant envers tes parents.
﴿ وَٱخۡفِضۡ لَهُمَا جَنَاحَ ٱلذُّلِّ مِنَ ٱلرَّحۡمَةِ وَقُل رَّبِّ ٱرۡحَمۡهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرٗا﴾
(wakhfid lahouma janaha dh-dhoulli mina r-rahmati waqoul Rabbi rhamhouma kama rabbayani saghira) ce qui signifie : « Fais preuve d’humilité envers eux par miséricorde et dis : Ô Seigneur, fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé quand j’étais petit. »
Je demande à Allah pour moi et pour vous qu’Il nous accorde d’être bienveillants envers nos parents et une fin heureuse.
Was-salamou ^alaykoum warahmatou l-Lahi wabarakatouh