Al-Boukhariyy a rapporté que le Messager de Dieu صلى الله عليه وسلم salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( أَسْرِعُوا بِالجِنازَةِ فَإِنْ تَكُ صالِحَةً فَخَيْرٌ تُقَدِّمُونَها وَإِنْ تَكُ سِوَى ذَلِكَ فَشَرٌّ تَضَعُونَهُ عَنْ رِقابِكُمْ ))
(‘asri^ou bil-jinazah fa’in takou salihatan fakhayroun touqaddimounaha wa’in takou siwa dhalika facharroun tada^ounahou ^an riqabikoum)
« Empressez-vous d’accomplir les funérailles ; s’il s’agit de quelqu’un qui aura un bien, vous aurez accéléré le bien pour elle, et s’il en est autrement, c’est un mal dont vous vous serez déchargés. »
Lorsque l’homme meurt et qu’il est emporté sur les épaules pour être enterré, son âme se tient au-dessus de la civière. L’âme du croyant pieux, tant elle est heureuse, tant elle a hâte de profiter de la félicité de la tombe, qu’elle a sue et à laquelle elle a cru dans le bas monde, son âme dira : « Emmenez-moi vite ! Emmenez-moi vite ! »
Le croyant pieux bénéficie de cette félicité, celui qui a accompli les obligations et s’est gardé des péchés. C’est celui à propos duquel le Messager de Allah a dit :
(( الدنيا سجن المؤمن وسنته، فإذا فارق الدنيا فارق السجن والسنة ))
(ad-dounya sijnou l-mou’mini wasanatouh, fa’idha faraqa d-dounya faraqa s-sijna was-sanah)
« Le bas monde est la prison du croyant et sa demeure des épreuves. Ainsi lorsqu’il quitte le bas monde, il quitte la prison et la demeure des épreuves. », il s’agit ici du croyant pieux.
La tombe du croyant pieux est élargie de soixante-dix coudées sur soixante-dix coudées, et pour certains croyants plus large que cela, tout comme cela a eu lieu pour le compagnon honorable العلاء بن الحضرمي Al-^Ala’ Ibnou l-Hadramiyy qui était un très grand saint, certes sa tombe a été élargie à perte de vue. Ils ont pu observer ceci lorsqu’ils ont ouvert sa tombe pour l’enterrer dans un autre emplacement car l’endroit dans lequel il avait été enterré était rempli de fauves. Et la tombe du croyant pieux est éclairée. Aussi, on dit au croyant pieux : « dors », alors il dort du sommeil du marié qui ne sera réveillé que par l’être le plus cher de sa famille, c’est-à-dire qu’il ne ressent pas d’inquiétude et ni de solitude.