Khoutbah n°1322
Discours du vendredi 24 janvier 2025 correspondant au 24 rajab 1446 de l’Hégire
Le Voyage nocturne et l’Ascension
الإسراء والمعراج
الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammad, raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à Dieu, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous recherchons Son pardon et nous nous repentons à Lui. Nous demandons que Dieu nous préserve du mal de nos âmes et du mal de nos mauvaises œuvres. Celui que Dieu guide, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, qu’Il est le dieu unique, qu’Il n’a pas d’associé ni de semblable, ni d’équivalent ni d’égal.
Je témoigne que notre maître et notre bien-aimé, notre éminence et notre guide, la cause de notre joie, notre maître Mouhammad, est Son esclave et Son Messager, celui qu’Il a élu, celui qu’Il agrée le plus, celui que Dieu a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes, en tant que guide annonciateur de bonne nouvelle et avertisseur d’un châtiment. Il a bien transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté le conseil à la communauté, il a fourni ses efforts dans la voie que Dieu agrée, du véritable effort. Que Dieu le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué un de Ses prophètes. Ô Dieu honore et élève davantage notre maître Mouhammad Al-‘Amin, ainsi que sa famille et ses compagnons bons et purs.
Esclaves de Dieu, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même, de faire preuve de piété à l’égard de Dieu. Dieu dit dans Son Livre Honoré :
﴿ سُبۡحَٰنَ ٱلَّذِيٓ أَسۡرَىٰ بِعَبۡدِهِۦ لَيۡلٗا مِّنَ ٱلۡمَسۡجِدِ ٱلۡحَرَامِ إِلَى ٱلۡمَسۡجِدِ ٱلۡأَقۡصَا ٱلَّذِي بَٰرَكۡنَا حَوۡلَهُۥ لِنُرِيَهُۥ مِنۡ ءَايَٰتِنَآۚ إِنَّهُۥ هُوَ ٱلسَّمِيعُ ٱلۡبَصِيرُ ١ ﴾
(soubhana l-ladhi ‘asra bi^abdihi laylan mina l-masjidi l-harami ‘ila l-masjidi l-‘aqsa l-ladhi barakna hawlahou linouriyahou min ‘ayatina ‘innahou houwa s-Sami^ou l-Basir) [sourate Al-‘Isra’ verset 1] ce qui signifie : « Il est exempt d’imperfection Celui Qui a fait voyager, en une partie de la nuit, Son esclave depuis la Mosquée Al-Haram jusqu’à la Mosquée Al-‘Aqsa, dont Nous avons béni les alentours, afin de lui montrer certains de Nos signes éclatants. Certes, Dieu est Celui Qui entend, Celui Qui voit. »
Chers bien-aimés, nous sommes dans un mois honoré, le mois de Rajab durant lequel on commémore Al-‘Isra’ wal-Mi^raj, le Voyage nocturne et l’Ascension. C’est une belle occasion pour une commémoration d’une grande importance. On commémore Al-‘Isra’ wal-Mi^raj, le Voyage nocturne et l’Ascension, en raison de l’éminence de sa signification et de son grand honneur. Se pourrait-il qu’il en soit autrement alors que c’est un miracle grandiose, qui a été spécifiquement accordé à Mouhammad fils de ^Abdou l-Lah, le Prophète qui n’a pas lu et qui n’a pas écrit, le Prophète arabe, l’Honnête, le Dernier des prophètes, le plus fidèle parmi les fidèles.
Son Voyage nocturne depuis La Mecque honorée jusqu’à Al-’Aqsa honorée et son Ascension jusqu’aux cieux élevés, puis son retour, ont eu lieu en une partie d’une nuit. Il a annoncé aux gens de la terre les choses étonnantes qu’il avait vues et il leur a décrit la Mosquée Al-’Aqsa, fenêtre après fenêtre, ce qui fut une preuve catégorique et un argument clair, de la véracité de son appel et de la réalité de son statut de prophète.
Mes frères de foi, An-Naça’iyy a rapporté de ‘Anas Ibnou Malik, que le Messager de Dieu r a dit ce qui signifie : « On m’a amené une bête de taille intermédiaire entre l’âne et le mulet, qui pose son sabot à l’endroit où porte son regard. Je suis monté dessus en compagnie de Jibril ^alayhi s-salam et nous sommes partis. Puis, Jibril m’a dit : “Descends et prie !” Ce que je fis. Puis, il m’a dit : “Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière à Taybah qui sera ta destination pour l’Émigration.”
Après cela, il a dit : “Descends et prie !” J’ai fait une prière et il m’a dit : “Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière au Mont Sinaï, là où Dieu ^azza wajall a fait entendre Sa parole à Mouça ^alayhi s-salam.”
Puis il m’a dit : “Descends et prie !” Je suis descendu et j’ai fait une prière. Il m’a dit : “Sais-tu où tu as fait la prière ? Tu as fait la prière à Baytou l-Lahm – Bethléem –, là où est né ^Iça ^alayhi s-salam.”
Ensuite, je suis entré à Baytou l-Maqdis – Jérusalem – et on rassembla pour moi tous les prophètes ^alayhimou s-salam. Jibril m’a fait avancer pour les diriger dans la prière.
Par la suite, on m’a élevé vers le ciel du bas monde et j’y ai trouvé ‘Adam ^alayhi s-salam.
Puis on m’a élevé au deuxième ciel et j’y ai trouvé les deux cousins maternels, ^Iça et Yahya ^alayhima s-salam.
Puis, on m’a élevé au troisième ciel et j’y ai trouvé Youçouf ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au quatrième ciel et j’y ai trouvé Haroun ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au cinquième ciel et j’y ai trouvé ‘Idris ^alayhi s-salam [1].
Puis, on m’a élevé au sixième ciel et j’y ai trouvé Mouça ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au septième ciel et j’y ai trouvé ‘Ibrahim ^alayhi s-salam.
Puis, on m’a élevé au-dessus des sept cieux et je suis arrivé jusqu’à Sidratou l-Mountaha. »
Chers bien-aimés, le Messager de Dieu r a accompli de nuit un voyage depuis La Mecque jusqu’à Jérusalem. C’est là, à Jérusalem, que tous les prophètes ont été rassemblés pour lui et il les a dirigés dans la prière. Ensuite, il a été élevé vers les cieux jusqu’à atteindre Sidratou l-Mountaha, un arbre éminent d’une beauté telle qu’aucune créature de Dieu ne peut la décrire. Parmi les aspects de sa beauté, le Messager de Dieu a trouvé qu’il était couvert de papillons d’or, que ses feuilles étaient telles des oreilles d’éléphant et ses fruits comme des grandes jarres.
Là-bas, le Prophète Mouhammad a vu notre maître Jibril ^alayhi s-salam près de Sidratou l-Mountaha. Jibril se languissait tant de notre prophète qu’il s’est rapproché de lui au point qu’il n’y eut plus entre eux qu’environ deux coudées ou moins. Et cela comme Dieu le dit au sujet du Prophète r :
﴿ وَمَا يَنطِقُ عَنِ ٱلۡهَوَىٰٓ ٣ إِنۡ هُوَ إِلَّا وَحۡيٞ يُوحَىٰ ٤ عَلَّمَهُۥ شَدِيدُ ٱلۡقُوَىٰ ٥ ذُو مِرَّةٖ فَٱسۡتَوَىٰ ٦ وَهُوَ بِٱلۡأُفُقِ ٱلۡأَعۡلَىٰ ٧ ثُمَّ دَنَا فَتَدَلَّىٰ ٨ فَكَانَ قَابَ قَوۡسَيۡنِ أَوۡ أَدۡنَىٰ ٩ ﴾
(wama yantiqou ^ani l-hawa in houwa ‘il-la wahyoun youha ^allamahou chadidou l-qouwa dhou mirratin fastawa wahouwa bil-‘oufouqi l-‘a^la thoumma dana fatadalla fakana qaba qawsayni ‘aw ‘adna) [sourate An-Najm versets 3-9] ce qui signifie : « Il ne parle pas sous l’effet des passions, il ne s’agit que d’une révélation reçue, que [l’ange] doté d’une grande force lui a enseignée, lui qui possède une grande puissance, et qui lui est apparu à l’horizon le plus élevé, puis est descendu et s’est rapproché de lui, et fut à deux coudées ou moins encore. »
Celui qui a enseigné à notre Prophète, c’est l’ange qui possède force et puissance, à savoir Jibril, et c’est lui qui s’est rapproché du Prophète r. Lorsque le Prophète l’a vu près de Sidratou l-Mountaha, il était sous sa véritable apparence, tout comme Dieu le dit :
﴿ وَلَقَدۡ رَءَاهُ نَزۡلَةً أُخۡرَىٰ عِندَ سِدۡرَةِ ٱلۡمُنتَهَىٰ عِندَهَا جَنَّةُ ٱلۡمَأۡوَىٰٓ ﴾
(walaqad ra‘ahou nazlatan ‘oukhra ^inda sidrati l-mountaha ^indaha jannatou l-ma’wa) [sourate An-Najm versets 13-15] ce qui signifie : « Et il l’a bien vu une seconde fois, auprès de Sidratou l-Mountaha, là où se trouve le Paradis. »
Al-Boukhariyy et Mouslim, les deux Imams des gens du Hadith, ont rapporté de la Dame véridique, la fille de As–Siddiq, l’épouse du Messager de Dieu r, ^A‘ichah bint Abi Bakr, que lorsqu’on lui avait cité la parole de Dieu :
﴿ ثُمَّ دَنَا فَتَدَلَّىٰ ٨ ﴾
(thoumma dana fatadalla) [sourate An-Najm verset 8] qui signifie : « Puis il est descendu et s’est rapproché de lui », elle avait dit :
(( إِنَّما ذاكَ جِبْريلُ ))
(‘innama dhaka Jibril) ce qui signifie : « Il ne s’agit là que de Jibril. »
C’est-à-dire que ce qui est visé par ce verset, ce n’est pas que le Messager de Dieu se serait rapproché de Dieu par une distance et une direction jusqu’à se rapprocher de Lui de moins de deux coudées. En effet, Dieu n’est pas un corps, Il n’est pas un être ayant une quantité. Allah ta^ala n’est ni dans un endroit ni dans une direction. La proximité et l’éloignement par la distance sont impossibles à Son sujet. Ce sont là des choses claires et manifestes. Attache-toi donc, mon frère, à la croyance de ‘Ahlou s-Sounnah, tu seras au nombre des gagnants par la volonté de Dieu soubhanahou wata^ala.
Le Messager de Dieu r a vu plusieurs choses au septième ciel : Al-Baytou l-ma^mour qui est une mosquée honorée qui représente pour les gens des cieux ce qu’est la Ka^bah pour les gens de la terre. Chaque jour, soixante-dix mille anges y entrent, y font la prière, puis en sortent, pour ne plus jamais y revenir.
Ensuite, le Prophète est arrivé à un endroit où il a entendu le bruit des calames avec lesquels les anges copient sur leurs tablettes à partir de la Table préservée. C’est-à-dire qu’il a entendu le son des calames qui inscrivaient sur leurs tablettes.
Après cela, il a vu le Paradis qui est la résidence que Dieu a réservée pour combler de félicité les croyants. Le Paradis se trouve au-dessus du septième ciel. Il y a vu al-hourou l-^in – les houris du Paradis –. Puis, il a vu Al-^Arch –le Trône– qui est un corps immense que Dieu a créé et dont Il a fait le toit du Paradis. Le Trône est plus grand que le Paradis par la taille. C’est même la plus grande des créatures de par ses dimensions. Dans son Sahih, Ibnou Hibban a rapporté de Abou Dharr, que Dieu l’agrée, que le Prophète a dit :
(( مَا السَّمَوَاتُ السَّبْعُ في جَنْبِ الكُرْسِيِّ إِلَّا كَحَلْقَةٍ في أَرْضٍ فَلَاةٍ، وفَضْلُ العَرْشِ على الكُرْسِيِّ كَفَضْلِ الفَلاةِ عَلى الحَلْقَةِ ))
(ma s-samawatou s-sab^ou fi janbi l-koursiyyi ‘il-la kahalqatin fi ‘ardin falah, wafadlou l-^archi ^ala l-koursiyyi kafadli l-falati ^ala l-halqah) ce qui signifie : « À côté du Koursiyy, les sept cieux ne sont que comme un anneau dans une terre déserte, et le Trône – al-^arch – est au Koursiyy ce que le désert est à l’anneau. »
Le Trône est comparable à un vaste lit doté de quatre pieds. Actuellement, il est porté par quatre anges. Au Jour du jugement, ils seront huit. Dieu a créé le Trône par manifestation de Sa toute-puissance et non pas pour le prendre comme endroit pour Lui-même. Et cela comme l’a déclaré le flambeau du Tawhid, notre maître ^Aliyy, que Dieu l’agrée et honore son visage. En effet, un grand nombre d’anges éminents tournent autour du ^Arch et lorsqu’ils veulent faire la prière, ils se dirigent vers le Trône pour l’accomplir, tout comme nous tournons autour de la Ka^bah et faisons la prière dans sa direction. Quand ils regardent le Trône et voient l’immensité de sa taille, ils évoquent Dieu en faisant du tasbih et leur certitude en la toute-puissance de Allah ta^ala augmente. Dieu dit :
﴿ وَتَرَى ٱلۡمَلَـٰٓئِكَةَ حَآفِّينَ مِنۡ حَوۡلِ ٱلۡعَرۡشِ يُسَبِّحُونَ بِحَمۡدِ رَبِّهِمۡۚ وَقُضِيَ بَيۡنَهُم بِٱلۡحَقِّۚ وَقِيلَ ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَٰلَمِينَ ﴾
(watara l-mala‘ikata haffina min hawli l-^archi yousabbihouna bihamdi Rabbihim waqoudiya baynahoum bil-haqqi waqila l-hamdou lil-Lahi Rabbi l-^alamin) [sourate Az–Zoumar verset 75] ce qui signifie : « Tu verras les anges autour du Trône, faisant la prière et louant leur Seigneur. Il sera jugé entre les gens en toute équité et il sera dit : “La louange est à Dieu, le Seigneur des mondes.” »
Certains savants ont dit que son départ de La Mecque jusqu’à la Mosquée de Al-‘Aqsa, puis son élévation jusqu’à revenir à La Mecque, tout cela a duré environ un tiers d’une nuit. Lorsque certaines personnes avaient entendu ce qu’il leur avait annoncé, elles ne le crurent pas. Elles le traitèrent de menteur et se moquèrent de lui. C’est alors que des gens de Qouraych se sont adressés à Abou Bakr et lui ont dit :
— « Ton ami prétend qu’il est allé à Jérusalem et qu’il est revenu à La Mecque en une seule nuit. » Abou Bakr leur a dit :
— « A-t-il vraiment dit cela ? » Ils lui ont répondu :
— « Oui ! » Il leur rétorqua immédiatement :
— « Alors, je témoigne que s’il l’a dit, il est véridique ! » Ils lui ont dit :
— « Tu crois qu’il dit vrai quand il dit qu’il est allé au pays du Cham en une seule nuit pour revenir à La Mecque avant le matin ?! » Il leur a dit :
— « Oui, je le crois ! Et je le crois pour des choses encore plus étonnantes ! Je le crois au sujet des nouvelles qui descendent du ciel ! » [c’est-à-dire la révélation].
C’est ainsi qu’il fut surnommé As–Siddiq que Dieu l’agrée.
Abou Jahl réunit donc son peuple et leur apprit que le Messager de Dieu leur avait décrit ce qu’il avait vu. Un associateur a dit : « Moi je suis la personne qui connaît le mieux Baytou l-Maqdis, comment elle a été construite, à quoi elle ressemble et à quelle distance elle est de la montagne ! Si Mouhammad est véridique, je vous le dirai, et s’il est menteur, je vous le dirai aussi. »
Cet associateur vint donc à lui et lui dit : « Ô Mouhammad, moi je connais bien Jérusalem, alors dis-moi comment elle est bâtie, quelle est son apparence et qu’en est-il de sa proximité relativement à la montagne ? »
C’est alors que Jérusalem fut levée de sa place et le Messager de Dieu s’est mis à la contempler comme lorsque l’un d’entre nous regarde sa maison, à savoir : comment elle est construite, quel est son aspect, sa proximité relativement à la montagne, et ainsi de suite. Et à chaque fois, l’autre lui disait : « Tu dis vrai ! » Et dans une version : « Quant à sa description, je jure par Dieu qu’il est véridique ! »
La Mosquée Al-‘Aqsa est parée de piété
et de l’éclat radieux de la bonne guidée
devant sa belle porte l’ensemble des prophètes
par affection pour lui et d’un même agrément
se sont languis d’amour envers le Messager
Ô toi qui a gravi les marches du Mi^raj
haut, jusqu’au-delà de Sidratou l-Mountaha
c’est à toi, à toi seul qu’ont été accordés
les deux miracles de l’Isra’ et du Mi^ raj
toi qui a pu décrire la mosquée Al-‘Aqsa
parfaitement comme si tes propres main en eurent
dessiné tous les plans et bâti tous les murs
Mes frères de foi, Al-‘Isra’ et Al-Mi^raj font partie des miracles grandioses du Prophète, qui indiquent sa qualité de prophète de manière catégorique.
Ô Dieu, rassemble-nous avec Ton bien-aimé Mouhammad dans le Firdaws élevé et guéris-nous, ô notre Seigneur, par un regard de sa part. Accorde-nous de boire une gorgée de son bassin après laquelle il n’y aura plus jamais de soif, ô Seigneur des mondes !
Voilà mes propos, et je demande à Dieu qu’Il me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
Second Discours[2] :
الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله
اللهم اغفِرْ للمؤمنين والمؤمنات
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ;
ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah. Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Et selon la version rapportée par Mouslim, le Prophète a rencontré notre maître ‘Idris au quatrième ciel et notre maître Haroun au cinquième ciel.
[2] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.