Khoutbah

Khoutbah n°1001: Parmi les miracles du Messager de Allah, deuxième partie

Le plus éminent des miracles du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam, c’est le miracle du Qour’an honoré, le Livre qui ne comporte aucune erreur d’aucune sorte.

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Khoutbah n°1001

Discours du vendredi 30 novembre 2018, correspondant au 22 Rabi^ Al-‘Awwal 1440 de l’Hégire

Parmi les Miracles du Messager de Allah

salla l-Lahou ^alayhi wasallam (deuxième partie)

Al-hamdou lil-Lahi [1] wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.

La louange est à Allah, nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous demandons que Allah nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Allah guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider.

Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, qu’Il est le dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, ni de semblable, ni d’opposé, ni d’équivalent.

Je témoigne que notre maître et notre bien aimé, notre éminence et notre guide, celui qui pour qui nos yeux luisent d’amour et de nostalgie, Mouhammad, qu’il est Son esclave et Son Messager, celui qu’Il a élu ; il a transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté le conseil à la communauté, que Allah le rétribue pour nous du meilleur de ce dont Il a rétribué l’un de Ses prophètes.

Que l’honneur et l’élévation en degré te soient accordés, toi mon maître, ô Messager de Allah, toi le symbole de la bonne guidée, toi le remède et le médicament pour les cœurs, toi la cause de la bonne santé et de la guérison des corps, toi l’étincelle et le rayonnement des regards, que Allah t’honore et t’élève davantage en degré, ainsi que tout messager qu’Il a envoyé.

Après quoi, esclaves de Allah, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même, de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim. Sachez que Allah ta^ala dit dans le Qour’an Honoré après avoir mentionné un certain nombre de prophètes :

﴿وَكُلّٗا فَضَّلۡنَا عَلَى ٱلۡعَٰلَمِينَ﴾

[sourat Al-‘An^am / 86] (wakoullan faddalna ^ala l-^alamin) ce qui signifie : « À tous, Nous leur avons accordé un degré supérieur au reste des mondes. »

Chers frères de foi, Allah tabaraka wata^ala a envoyé les prophètes et a fait d’eux les meilleures de Ses créatures. Il les a appuyés par des miracles éclatants afin qu’ils constituent autant de preuves éclatantes de leur véracité en tout ce qu’ils ont fait savoir.

Nous vous avions parlé de certains miracles du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Chaque fois qu’un musulman de la communauté de Mouhammad entend un miracle qui s’est produit pour le Messager de Allah, Mouhammad, salla l-Lahou ^alayhi wasallam, son amour et son attachement augmente pour Mouhammad. Il est en effet celui qui dit salla l-Lahou ^alayhi wasallam :

(( لا يَشبَعُ مؤمنٌ مِن خيرٍ يسمعُه حتّى يكونَ مُنتهاه الجنَّة ))

(la yachba^ou mou’minoun min khayrin yasma^ouhou hatta yakouna mountahahou l-jannah) ce qui signifie : « Un croyant ne se lasse jamais d’un bien qu’il entend jusqu’à ce qu’il parvienne au Paradis. »

L’Imam Ahmad et Al-Bayhaqiyy ont rapporté avec une chaîne de transmission dont le degré est authentique, d’après Ya^la Ibnou Mourrah Ath-Thaqafiyy qu’il a dit : « Tandis que nous marchions avec le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam, un chameau est passé, il portait un fardeau. Lorsque le chameau a vu le Prophète, il a émis un bruit et a posé son cou par terre. Le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam s’est arrêté et a dit :

(( أينَ صاحبُ هذا البعيرِ ))

(‘ayna sahibou hadha l-ba^ir) ce qui signifie : « Où est le propriétaire de ce chameau ? »

Alors qu’il était venu à lui, il lui a dit :

(( بِعنِيْهِ ))

(bi^nih) ce qui signifie : « Vends-le moi. » L’autre avait alors répondu : « Nous te l’offrons, ô Messager de Allah, mais il appartient à une famille qui n’a pas d’autres moyens de subsistance que lui. » C’est alors que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :

(( أمّا ما ذكرتَ من أمرِه فإنّه شكَا كثرةَ العملِ وقِلَّةَ العَلَفِ فأحْسِنُوا إليه ))

(‘amma ma dhakarta min ‘amrihi fa’innahou chaka kathrata l-^amal waqillata l-^alafi fa’ahsinou ‘ilayh) ce qui signifie : « A propos de ce que tu viens de dire à son sujet, il s’est plaint de l’excès de travail et du manque de fourrage, alors soyez bienveillants avec lui. »

Malik a rapporté dans le Mouwatta’, ainsi que Al-Boukhariyy dans le Sahih et d’autres, d’après Anas Ibnou Malik, que Allah l’agrée, qu’il a dit : « Abou Talhah a dit à ‘Oummou Soulaym : « J’ai entendu la voix du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam faible, et j’ai décelé la faim dans le timbre de sa voix. Aurais-tu quelque chose que nous puissions lui offrir ? » Elle avait répondu : « Oui. » Elle ramena quelques galettes d’orge puis elle prit un voile à elle et enveloppa le pain dans le voile puis les glissa dans ma main –c’est-à-dire la main de ‘Anas– et elle me le fit mettre à l’épaule. Puis, elle m’envoya au Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam. » ‘Anas a dit : « Je suis parti le voir, j’ai trouvé le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam assis dans la mosquée avec des gens. Je me suis dirigé vers eux et le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam m’a dit :

(( أرْسَلَكَ أَبُو طَلْحَةَ ))

(‘arsalaka ‘Abou Talhah) ce qui signifie : « C’est Abou Talhah qui t’a envoyé ? » Je lui ai dit « Oui. » Il a dit :

(( لِلطَّعَامِ ))

(litta^am) ce qui signifie : « Pour le manger ? » Je lui ai dit « Oui. » Alors le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit à ceux qui étaient avec lui :

(( قُومُوا ))

(qoumou) ce qui signifie : « Venez. » Alors ‘Anas a dit : « Il est parti et je suis parti avec eux jusqu’à arriver chez Abou Talhah. Je lui en ai parlé. Alors Abou Talhah a dit : « ‘Oummou Soulaym, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam vient avec des gens et nous n’avons pas d’autre nourriture à leur donner. » Alors elle a répondu avec une certitude totale : « Allah sait plus que tout autre et Son Messager sait plus que nous. » ‘Anas a dit : « Abou Talhah est parti à la rencontre du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam pour l’accompagner jusqu’à le faire entrer avec lui. Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :

(( هَلُمي يَا أُمَّ سُلَيْمٍ مَا عِنْدَكِ ))

(haloummi ya ‘Oumma Soulaymin ma ^indaki) ce qui signifie : « Allez ‘Oummou Soulaym, amène ce que tu as comme nourriture » Elle lui ramena donc le pain. Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam demanda qu’on le coupe en petits morceaux et ‘Oummou Soulaym a ajouter un peu de beurre qu’elle avait, ce qui fit une sauce grasse pour le pain. Le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam dit ce que Allah a voulu qu’il dise –c’est-à-dire qu’il demanda à Allah de bénir cette nourriture– puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ بِالدُّخُولِ ))

(‘i’dhan li^acharatin bid-doukhoul) ce qui signifie : « Autorise dix personnes à entrer. » Il les a autorisés, ils ont mangé jusqu’à être repus et ils sont sortis. Puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin) ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les a fait entrer et ils ont mangé jusqu’à être repus, puis ils sont sortis. Puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin) ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les a appelés, ils ont mangé jusqu’à être repus, puis il a dit encore une fois :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin) ce qui signifie : « Autorise dix autres. » Il les a autorisés, ils ont mangé jusqu’à être repus, puis ils sont sortis, puis il a dit :

(( ائْذَنْ لِعَشَرَةٍ ))

(‘i’dhan li^acharatin) ce qui signifie : « Autorise dix autres » jusqu’à ce que tous les gens aient mangé et soient repus, et ils étaient soixante-dix ou quatre-vingts hommes.

Cependant, chers frères de foi, le plus éminent des miracles du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam, c’est le miracle du Qour’an honoré, le Livre qui ne comporte aucune erreur d’aucune sorte, et notre Seigneur tabaraka wata^ala l’a décrit par Sa parole :

﴿وَإِنَّهُۥ لَكِتَٰبٌ عَزِيزٞ لَّا يَأۡتِيهِ ٱلۡبَٰطِلُ مِنۢ بَيۡنِ يَدَيۡهِ وَلَا مِنۡ خَلۡفِهِۦۖ تَنزِيلٞ مِّنۡ حَكِيمٍ حَمِيدٖ﴾

[sourat Foussilat / 41-42] (wa‘innahou lakitaboun ^azizoun la ya’tihi l-batilou min bayni yadayhi wala min khalfihi tanziloun min Hakimin Hamid) ce qui signifie : « Certes c’est un Livre glorieux, qui ne comporte aucune erreur d’aucune sorte, une expression révélée de la part de Celui Qui crée les choses par une sagesse parfaite et Qui mérite la louange. »

Le Qour’an honoré a été révélé avec des caractéristiques différentes des caractéristiques de la parole humaine. Sa composition n’est pas celle des épitres, ni celle des discours, ni celle des poèmes. Il n’a rien à voir avec les rimes et les assonances des devins. En plus, il comporte l’harmonie des termes, la concision à bon escient, l’éloquence et la puissance d’expression, la beauté du phrasé et les figures de style surprenantes, ce qui confondit les arabes éloquents, jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que ce n’est pas la parole d’un humain.

En effet, Al-Bayhaqiyy a rapporté dans Dala’ilou n-Noubouwwah que Al-Walid Ibnou l-Moughirah, qui faisait partie des chefs des mécréants, était venu voir le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam et lui avait dit : « Récite-moi quelque chose. » Le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam avait alors récité :

﴿إِنَّ ٱللَّهَ يَأۡمُرُ بِٱلۡعَدۡلِ وَٱلۡإِحۡسَٰنِ وَإِيتَآيِٕ ذِي ٱلۡقُرۡبَىٰ وَيَنۡهَىٰ عَنِ ٱلۡفَحۡشَآءِ وَٱلۡمُنكَرِ وَٱلۡبَغۡيِۚ يَعِظُكُمۡ لَعَلَّكُمۡ تَذَكَّرُونَ ﴾

[sourat An-Nahl / 90] (‘inna L-Laha ya’mourou bil-^adli wal-‘ihçan wa’ita’i dhi l-qourba wayanha ^ani l-fahcha’i wal-mounkar wal-baghy ya^idhoukoum la^allakoum tadhakkaroun) ce qui signifie : « Certes Allah vous ordonne l’équité, la bienfaisance, l’aide aux proches parents, Il interdit la débauche, ce qui est blâmable et l’injustice, Il vous exhorte, puissiez-vous profiter de ce rappel. »

Il lui avait dit : « Répète encore » et le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam avait répété. C’est alors que Al-Walid a dit : « Par Allah, il a certes une douceur et il possède une beauté, fructueuse est sa cime et foisonnante est sa racine [2], et ne peut dire cela aucun être humain. » C’est comme si son cœur c’était adouci. Cela parvint aux oreilles de Abou Jahl qui partit le voir et lui dit : « Mon oncle, c’est comme si tu étais en train de te rapprocher de Mouhammad, tu veux donc de l’argent de lui ? Ton peuple peut collecter pour toi suffisamment d’argent pour t’en donner. » Al-Walid lui dit : « Mais Qouraych sait parfaitement que je suis parmi les plus fortunés d’entre eux. » Puis il lui a dit : « Dis donc une parole qui parvienne à ton peuple, que tu blâmes le Qour’an ou que tu le détestes. » Il lui demanda : « Que pourrais-je dire ? Par Allah, il n’y a pas parmi vous un homme qui connaisse mieux les poèmes de toutes le sortes que moi, ou même les poèmes des jinn. Par Allah, ce qu’il dit ne ressemble à rien de tout cela. Par Allah, la parole qu’il dit a une douceur, elle possède une beauté, fructueuse est sa cime et foisonnante est sa racine, ce sont des paroles qui surpassent toute autre parole et que rien ne surpasse, elles mettent en pièces tout ce qui est en-deçà. » Il a dit ensuite qu’il était un sorcier !

Allah a fait savoir à Son prophète que personne ne pourrait jamais apporter un texte semblable. Il lui a ordonné de défier son peuple d’amener quoi que ce soit de semblable, même quelque chose de semblable à la sourat la plus courte du Qour’an. Allah ^azza min qa’il dit :

﴿قُل لَّئِنِ ٱجۡتَمَعَتِ ٱلۡإِنسُ وَٱلۡجِنُّ عَلَىٰٓ أَن يَأۡتُواْ بِمِثۡلِ هَٰذَا ٱلۡقُرۡءَانِ لَا يَأۡتُونَ بِمِثۡلِهِۦ وَلَوۡ كَانَ بَعۡضُهُمۡ لِبَعۡضٖ ظَهِيرٗا﴾

[sourat Al-‘Isra / 88] (qoul la’ini jtama^ati l-‘insou wal-jinnou ^ala ‘an ya’tou bimithli hadha l-Qour’ani la ya’touna bimithlihi walaw kana ba^douhoum liba^din dhahira) ce qui signifie : « Dis : si les humains et les jinn s’unissaient pour apporter un texte semblable à ce Qour’an, ils ne pourraient pas apporter quoi que ce soit de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. »

Et Allah ta^ala dit :

﴿ أَمۡ يَقُولُونَ ٱفۡتَرَىٰهُۖ قُلۡ فَأۡتُواْ بِسُورَةٖ مِّثۡلِهِۦ وَٱدۡعُواْ مَنِ ٱسۡتَطَعۡتُم مِّن دُونِ ٱللَّهِ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ﴾

[sourat Younous / 38] (‘am yaqoulouna ftarahou qoul fa’tou bisouratin mithlihi wad^ou mani stata^toum min douni l-Lahi ‘in kountoum sadiqin) ce qui signifie : « S’il disent : « Il l’a inventé » ? Dis : apportez une seule sourat semblable et appelez qui vous pourrez en dehors de Dieu si vous êtes véridiques. »

Aucun d’entre eux n’a jamais pu lui opposer quoi que ce soit de semblable, pas même l’équivalent de la sourat la plus courte du Qour’an, bien qu’ils se fussent éminemment distingués par leur éloquence et leur maîtrise de la rhétorique et quand bien même les associateurs s’acharnaient à s’opposer au Messager et à le démentir. Leur incapacité à le faire est un fait avéré et de notoriété publique. C’est pour cela qu’ils eurent recours à la force, quitte à mettre en péril leurs biens, leurs enfants et leurs propres personnes. S’ils avaient été capables d’opposer un seul texte au Qour’an, ils n’auraient pas eu recours à la force, car lui opposer un texte aurait comporté plus de sécurité pour leurs personnes et leurs biens. C’est un défi qui demeure jusqu’à nos jours.

Ajoutez à ce qui précède, tout ce que le Qour’an honoré comporte comme nouvelles des premières communautés humaines et comme annonces des choses cachées, que l’on ne peut concevoir de connaître que par le biais de la révélation accordée aux prophètes. Il a ainsi annoncé beaucoup de choses qui se sont déjà produites, comme dans Sa parole ta^ala, dans sourat Al-Fath :

﴿ لَّقَدۡ صَدَقَ ٱللَّهُ رَسُولَهُ ٱلرُّءۡيَا بِٱلۡحَقِّۖ لَتَدۡخُلُنَّ ٱلۡمَسۡجِدَ ٱلۡحَرَامَ إِن شَآءَ ٱللَّهُ ءَامِنِينَ مُحَلِّقِينَ رُءُوسَكُمۡ وَمُقَصِّرينَ لَا تَخَافُونَۖ فَعَلِمَ مَا لَمۡ تَعۡلَمُواْ فَجَعَلَ مِن دُونِ ذَٰلِكَ فَتۡحٗا قَرِيبًا ﴾

[sourat Al-Fath / 27] (laqad sadaqa l-Lahou raçoulahou r-rou’ya bil-haqqi latad-khoulouna l-masjida l-harama ‘in cha’a l-Lahou ‘aminina mouhalliqina rou’ouçakoum wamouqassirina la takhafouna fa^alima ma lam ta^lamou faja^ala min douni dhalika fat-han qariba) qui signifie : « Allah a promis à Son Messager que la vision qu’il avait eu serait véridique. Vous entrerez bien dans la mosquée Al-Haram si Dieu le veut, vous serez rassurés, le crâne rasé ou les cheveux coupés [suite au pèlerinage], sans crainte, Allah sait ce que vous ne savez pas, Il a fait qu’après cela il y aura une conquête prochaine. »

Ceci a effectivement eu lieu. Les musulmans ont conquis La Mecque peu de temps après la descente de cette ayah, en toute sécurité, la tête rasée et les cheveux coupés [suite au pèlerinage qu’ils avaient pu accomplir].

Et Allah ta^ala dit :

﴿الٓمٓ ١ غُلِبَتِ ٱلرُّومُ ٢ فِيٓ أَدۡنَى ٱلۡأَرۡضِ وَهُم مِّنۢ بَعۡدِ غَلَبِهِمۡ سَيَغۡلِبُونَ ٣ فِي بِضۡعِ سِنِينَۗ لِلَّهِ ٱلۡأَمۡرُ مِن قَبۡلُ وَمِنۢ بَعۡدُۚ وَيَوۡمَئِذٖ يَفۡرَحُ ٱلۡمُؤۡمِنُونَ ٤ بِنَصۡرِ ٱللَّهِۚ يَنصُر مَن يَشَآءُۖ وَهُوَ ٱلۡعَزِيزُ ٱلرَّحِيمُ ٥ وَعۡدَ ٱللَّهِۖ لَا يُخۡلِفُ ٱللَّهُ وَعۡدَهُۥ وَلَٰكِنَّ أَكۡثَرَ ٱلنَّاسِ لَا يَعۡلَمُونَ ٦ ﴾

[sourat Ar-Roum / 1 à 6] (‘alif lam mim ghoulibati r-roumou fi ‘adna l-‘ardi wahoum min ba^di ghalabihim sayaghliboun fi bid^i sinina lil-Lahi l-‘amrou min qablou wamin ba^dou wayawma’idhin yafrahou l-mou’minoun binasri l-Lahi yansourou man yacha’ou waHouwal-^Azizou r-Rahim wa^da l-Lahi la youkhlifou l-Lahou wa^dahou walakinna ‘akthara n-naçi la ya^lamoun)

Ainsi, les Romains ont eu le dessus sur les Perses quelques années après avoir été vaincus. Et il y a bien d’autres annonces devenues très connues et célèbres.

Le Qour’an a défié les mécréants de banou ‘israil de désirer la mort, et cela ne s’est pas produit de leur part. Aucun d’entre eux n’a osé souhaiter la mort en dépit de leur extrême animosité envers la religion et leur détermination à la contrer. Il y a en cela un des miracles les plus clairs. Allah ta^ala dit dans sourat Al-Joumou^ah à propos des descendants d’Israël :

﴿قُلۡ يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ هَادُوٓاْ إِن زَعَمۡتُمۡ أَنَّكُمۡ أَوۡلِيَآءُ لِلَّهِ مِن دُونِ ٱلنَّاسِ فَتَمَنَّوُاْ ٱلۡمَوۡتَ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ ٦ وَلَا يَتَمَنَّوۡنَهُۥٓ أَبَدَۢا بِمَا قَدَّمَتۡ أَيۡدِيهِمۡۚ وَٱللَّهُ عَلِيمُۢ بِٱلظَّـٰلِمِينَ ٧﴾

(qoul ya’ayyouha l-ladhina hadou ‘in za^amtoum ‘annakoum ‘awliya’ou lil-Lahi min douni n-naçi fatamannawou l-mawta ‘in kountoum sadiqin wala yatamannawnahou ‘abadan bima qaddamat ‘aydihim wal-Lahou ^Alimoun bidhdhalimin)

Que Allah honore et élève davantage le Prophète qui n’a jamais lu et n’a jamais écrit, qui a reçu le Qour’an par révélation, ce miracle permanent à travers les années, celui dont Allah a fait le meilleur de Ses prophètes et grâce auquel Il a fait de nous la meilleure des communautés. Que Allah nous accorde d’être bien guidés par sa guidée et de le prendre pour modèle. Certes, Allah est Celui Qui entend tout, Celui Qui exauce les invocations.

Second Discours [1] :

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.

Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.

[1] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.

[2] Il l’a comparé à un arbre dont la racine est irriguée abondamment et qui a donc bien grandi et donné beaucoup de fruits.