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Khoutbah n°1290 : La station à ^Arafah

le Messager de Dieu fut interrogé au sujet du jeûne du jour de ^Arafah, il a dit qu’il expie les [petits] péchés de l’année écoulée et de l’année à venir.

Khoutbah n°1290

Discours du vendredi 14 juin 2024 correspondant au 8 Dhou l-Hijjah 1445 de l’Hégire

La station à ^Arafah pèlerinage

الوقوف بعرفة

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammad, raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.

La louange est à Dieu, nous Le remercions. Nous recherchons Son aide et nous recherchons Sa bonne guidée. Nous demandons à Dieu qu’Il nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Celui que Dieu guide, nul ne l’égare et celui qu’Il égare nul ne le guide.

Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, Lui Seul, qu’Il n’a pas d’associé et qu’Il n’a pas de semblable. Je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre guide, celui qui est une cause de joie pour nous, محمّد Mouhammad صلَّى الله عليه وسلم, qu’il est Son esclave et Son messager, celui qu’Il a élu et celui qu’Il agrée le plus. Que Dieu l’honore et l’élève davantage en degrés et qu’Il l’apaise quant au sort de sa communauté, ainsi que tous les messagers qu’Il a envoyés.

Esclaves de Dieu, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Dieu, العَلِيّ العَظِيم Al-^Aliyy Al-^Adhim, de vous attacher à la religion agréée par Dieu en œuvrant conformément à Sa parole تعالى, dans la sourate آلِ عِمۡرَانAli ^Imran :

﴿ وَٱعۡتَصِمُواْ بِحَبۡلِ ٱللَّهِ جَمِيعٗا وَلَا تَفَرَّقُواْ ۚ وَٱذۡكُرُواْ نِعۡمَتَ ٱللَّهِ عَلَيۡكُمۡ إِذۡ كُنتُمۡ أَعۡدَآءٗ فَأَلَّفَ بَيۡنَ قُلُوبِكُمۡ فَأَصۡبَحۡتُم بِنِعۡمَتِهِۦٓ إِخۡوَٰنٗا وَكُنتُمۡ عَلَىٰ شَفَا حُفۡرَةٖ مِّنَ ٱلنَّارِ فَأَنقَذَكُم مِّنۡهَاۗ كَذَٰلِكَ يُبَيِّنُ ٱللَّهُ لَكُمۡ ءَايَٰتِهِۦ لَعَلَّكُمۡ تَهۡتَدُونَ ﴾

(wa^tasimou bihabli l-Lahi jami^an wala tafarraqou wadhkourou ni^mata l-Lahi ^alaykoum ‘idh kountoum ‘a^da’an fa’allafa bayna qouloubikoum fa’asbahtoum bini^matihi ‘ikhwanan wakountoum ^ala chafa houfratin mina n-nari fa’anqadhakoum minha kadhalika youbayyinou l-Lahou lakoum ‘ayatihi la^allakoum tahtadoun

ce qui signifie : « Attachez-vous au livre révélé par Dieu et à l’unanimité et ne vous divisez pas. Évoquez la grâce de Dieu, comment vous étiez auparavant, des ennemis, et comment Il a uni vos cœurs, par Sa grâce vous êtes devenus des frères ; vous étiez au bord d’un abîme de feu, et Il vous en a sauvés. C’est ainsi que Dieu vous montre Ses versets, afin que vous soyez bien guidés. »

Mes frères de foi, la communauté de notre maître محمّد Mouhammad  صلَّى الله عليه وسلم attend ces jours-ci un évènement important, une des plus grandes manifestations d’adoration de Dieu et d’unité des musulmans puisqu’ils se réunissent dans toute la différence de leurs origines et toute la diversité de leurs langues sous la bannière de la croyance en l’unicité de Dieu, sous la bannière du tawhid, celle qui les réunit en un même lieu pour invoquer un Seigneur unique, pour adorer Dieu Qui seul mérite d’être adoré.

Durant la station à ^Arafah, les musulmans diront :

(لَبَّيْكَ اللَّهُمَّ لَبَّيْكَ، لَبَّيْكَ لَا شَرِيكَ لَكَ لَبَّيْكَ، إِنَّ الحَمْدَ وَالنِّعْمَةَ لَكَ وَالمُلْكَ، لَا شَرِيكَ لَكَ)

(labbayka l-Lahoumma labbayk ; labbayka la charika laka labbayk ; ‘inna l-hamda wan-ni^mata laka wal-moulk ; la charika lak)

ce qui signifie : « Nous répondons à Ton appel, ô Dieu, nous y répondons. Nous y répondons, Tu n’as pas d’associé, nous y répondons. Certes Tu mérites la louange, et les bienfaits [que Tu nous accordes] T’appartiennent ; Tu as la souveraineté, Tu n’as pas d’associé dans la divinité. »

Cette station à ^Arafah… C’est une station qui retient les regards… Pour laquelle s’attendrissent les cœurs… Et pour laquelle les yeux se noient de larmes par envie d’être à La Mecque, à Mina et à ^Arafah… Par désir de prendre part aux rituels magnifiques que l’on accomplit en ces lieux.

Dieu تعالى dit, dans la sourate آلِ عِمۡرَانAli ^Imran :

﴿ وَٱعۡتَصِمُواْ بِحَبۡلِ ٱللَّهِ ﴾

(wa^tasimou bihabli l-Lah) Ceci est un ordre de s’attacher à la religion, de ne pas dépasser les limites de la religion et de s’attacher au Qour’an ;

﴿ وَلَا تَفَرَّقُواْ ۚ ﴾

(wala tafarraqou) c’est-à-dire : Ne vous divisez pas, car dans la division, il y a une faiblesse alors que dans l’union, il y a une force ;

﴿ وَٱذۡكُرُواْ نِعۡمَتَ ٱللَّهِ عَلَيۡكُمۡ ﴾

(wadhkourou ni^mata l-Lahi ^alaykoum) c’est-à-dire que Dieu nous rappelle une grâce éminente qu’Il nous a accordée, à savoir la grâce de la foi en Dieu Celui Qui est éminent.

Dieu nous a enseigné dans le قرآن Qour’an que les compagnons du Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم se sont unis et rassemblés sur la foi en Dieu et en Son Messager. Ils ont uni leurs cœurs et ont fraternisé à l’ombre de la bannière لا إله إلَّا الله محمَّدٌ رسول الله la ‘ilaha ‘il-la l-Lah Mouhammadoun raçoulou l-Lah, qui proclame qu’Il n’est de dieu que Dieu et que محمّد Mouhammad est le messager de Dieu, le regard dirigé vers un seul et même objectif : lever haut cette bannière et marcher sur la voie de la piété et de la sincérité envers Dieu, du dévouement et du don de soi par recherche de l’agrément de Dieu عزّ وجلّ.

Chers frères, l’attachement à la voie de la sauvegarde, c’est l’attachement au Livre de Dieu et à la tradition de Son Messager صلَّى الله عليه وسلم. Combien est éminente la parole de notre Messager صلَّى الله عليه وسلم lorsqu’il a donné un discours aux gens rassemblés lors de son pèlerinage d’adieu et qu’il a dit dans un hadith rapporté par Al-Bayhaqiyy dans Dala’ilou n-Noubouwwah :

(( أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي قَدْ تَرَكْتُ فِيكُمْ مَا إِنِ اعْتَصَمْتُمْ بِهِ فَلَنْ تَضِلُّوا أَبَدًا كِتَابَ اللهِ وَسُنَّةَ نَبِيِّهِ، إِنَّ كُلَّ مُسْلِمٍ أَخُو المُسْلِمِ، المُسْلِمُونَ إِخْوَةٌ، وَلَا يَحِلُّ لامْرِئٍ مِنْ مَالِ أَخِيهِ إِلَا مَا أَعْطَاهُ عَنْ طِيبِ نَفْسٍ، وَلَا تَظْلِمُوا، وَلَا تَرْجِعُوا بَعْدِي كُفَّارًا يَضْرِبُ بَعْضُكُمْ رِقَابَ بَعْضٍ ))

(‘ayyouha n-naçou ‘inni qad taraktou fikoum ma ‘ini^tasamtoum bihi falan tadil-lou ‘abada kitaba l-Lahi wasounnata nabiyyih ; ‘inna koulla mouslimin ‘akhou l-mouslim, al-mouslimouna ‘ikhwah, wala yahil-lou limri’in min mali ‘akhihi ‘il-la ma ‘a^tahou ^an tibi nafsin, wala tadhlimou, wala tarji^ou ba^di kouffara yadribou ba^doukoum riqaba ba^d)

ce qui signifie : « Ô vous les gens, j’ai laissé parmi vous ce grâce à quoi, si vous vous y attachez, vous ne serez jamais égarés : le Livre de Dieu et la Sounnah de Son prophète. Tout musulman est le frère du musulman. Les musulmans sont des frères. Il n’est licite à quelqu’un de profiter du bien de son frère que ce qu’il lui a donné de bon cœur. Ne soyez pas injustes et ne redevenez pas, après mon décès, comme des mécréants s’entretuant les uns les autres. »

Dieu تعالى dit, dans la sourate آلِ عِمۡرَانAli ^Imran :

﴿ وَكُنتُمۡ عَلَىٰ شَفَا حُفۡرَةٖ مِّنَ ٱلنَّارِ فَأَنقَذَكُم مِّنۡهَاۗ ﴾

(wakountoum ^ala chafa houfratin mina n-nari fa’anqadhakoum minha) c’est-à-dire que Dieu vous a sauvés du feu de l’enfer grâce à l’Islam. En effet, si quelqu’un mourrait chargé d’une forme d’association ou de toute autre sorte de mécréance, comme en reniant l’existence de Dieu ou en Le rabaissant, ou bien en se moquant de la religion de l’Islam, ou en se moquant de l’un des prophètes de Dieu ou en se moquant de l’un des anges, il irait en enfer pour l’éternité et n’en sortirait jamais, son châtiment ne serait jamais allégé.

Mes frères de foi, nous appelons à s’attacher au Livre de Dieu, à s’attacher à la Tradition de Son messager صلَّى الله عليه وسلم, à partir de laquelle nous est parvenue sa parole صلَّى الله عليه وسلم :

(( مَنْ يُرِدِ اللهُ بِهِ خَيْرًا يُفَقِّهْهُ فِي الدِّينِ ))

(man youridi l-Lahou bihi khayran youfaqqih-hou fi d-din)

ce qui signifie : « Celui à qui Dieu prédestine le bien, Il fait qu’il apprend la religion. »

Chers bien-aimés, l’épidémie d’ignorance s’est propagée et la maladie qui pousse à s’attacher au faux et à l’égarement s’est largement répandue. L’être humain n’a pas d’autre moyen pour y faire face aujourd’hui que de s’attacher à la connaissance, en apprenant la religion et en l’appliquant, et de s’attacher à la voie du juste-milieu et de la modération en suivant la vérité. Dieu تعالى dit, dans la sourate البَقَرَة Al-Baqarah :

﴿ وكَذَلِكَ جَعَلْناكُمْ أُمَّةً وَسَطا ﴾

(wakadhalika ja^alnakoum ‘oummatan waçata)

ce qui signifie : « De plus, Nous avons fait de vous une communauté du juste-milieu. »

Mes frères de foi, nous voici en ces jours de grands mérites et de grandes bénédictions. Nous renouvelons l’appel à la connaissance, à la modération, au juste-milieu, à la fraternité sur les fondements de l’attachement aux règles de la religion éminente, l’Islam.

Nous renouvelons l’appel à l’apprentissage, à la connaissance de la foi en Dieu et de la foi en Son Messager محمّد Mouhammad صلَّى الله عليه وسلم, à la connaissance des règles de la religion pour que chaque musulman dispose de la balance de l’enseignement révélé grâce à laquelle il puisse distinguer ce qui est excellent de ce qui est corrompu, le licite de l’illicite, le vrai du faux, le bon du mauvais.

Mes frères de foi, aujourd’hui les pèlerins attendent le meilleur des jours de l’année, c’est-à-dire le jour de ^Arafah. At-Tirmidhiyy et d’autres ont rapporté que le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم a dit à son sujet : 

(( أَفْضَلُ الدُّعَاءِ يَوْمُ عَرَفَةَ وَأَفْضَلُ مَا قُلْتُ أَنَا وَالنَّبِيُّونَ مِنْ قَبْلِي لَا إِلَهَ إِلَا اللهُ وَحْدَهُ لَا شَرِيكَ لَهُ، لَهُ الـمُلْكُ وَلَهُ الحَمْدُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَىْءٍ قَدِيرٍ ))

(‘afdalou d-dou^a’i yawmou ^Arafah, wa’afdalou ma qoultou ‘ana wan-nabiyyouna min qabli la ‘ilaha ‘il-la l-Lahou wahdahou la charika lah lahou l-moulkou walahou l-hamdou wahouwa ^ala koulli chay’in qadir)

ce qui signifie : « La meilleure des invocations est celle que l’on fait le jour de ^Arafah et la meilleure parole que j’ai dite, moi ainsi que les prophètes qui m’ont précédé, c’est : (la ‘ilaha ‘il-la l-Lah wahdahou la charika lah lahou l-moulkou walahou l-hamdou wahouwa ^ala koulli chay’in qadir) : « Il n’est de dieu que Dieu Lui seul, Il n’a pas d’associé, à Lui la souveraineté et à Lui la louange et Il est sur toute chose tout puissant. »

Il est recommandé de jeûner le jour de ^Arafah pour qui n’accomplit pas le pèlerinage. En effet, lorsque le Messager de Dieu صلَّى الله عليه وسلم fut interrogé au sujet du jeûne du jour de ^Arafah, il a dit :

(( يُكَفِّرُ السَّنَةَ المَاضِيَةَ وَالبَاقِيَةَ ))

(youkaffirou s-sanata l-madiyata wal-baqiyah) [rapporté par Mouslim]

ce qui signifie : « Il expie les [petits] péchés de l’année écoulée et de l’année à venir. »

Il est recommandé au pèlerin de ne pas jeûner ce jour-là. Il lui est recommandé de faire beaucoup d’invocations, beaucoup de récitations de قرآن Qour’an, beaucoup de tahlil –c’est-à-dire la parole لا إله إلَّا الله la ‘ilaha ‘il-la l-Lah qui signifie il n’est de dieu que Dieu–, car ce sont-là des actes que l’on fait dans ce lieu béni. Il convient que le pèlerin multiplie les supplications, les actes de soumission et de crainte envers Dieu, qu’il manifeste sa faiblesse, son besoin total et sa soumission à l’égard de Dieu.

Il lui est recommandé de multiplier les talbiyah en élevant la voix, en disant :

لَبَّيْكَ اللَّهُمَّ لَبَّيْكَ ، لَبَّيْكَ لَا شَرِيكَ لَكَ لَبَّيْكَ ، إِنَّ الحَمْدَ وَالنِّعْمَةَ لَكَ وَالمُلْكَ ، لَا شَرِيكَ لَكَ

(labbayka l-Lahoumma labbayk ; labbayka la charika laka labbayk ; ‘inna l-hamda wan-ni^mata laka wal-moulk ; la charika lak).

Il multiplie également les invocations en faveur du Messager صلَّى الله عليه وسلم, les paroles de recherche de pardon et il fait le repentir de tous ses péchés, car c’est là-bas qu’il convient de verser des larmes, de demander le pardon pour les erreurs commises et de rechercher l’exaucement des demandes.

Il est parvenu du Prophète de bonne guidée صلَّى الله عليه وسلم un hadith rapporté par Mouslim :

(( مَا مِنْ يَوْمٍ أَكْثَرَ مِنْ أَنْ يَعْتِقَ اللهُ تَعَالَى فِيهِ عَبْدًا مِنَ النَّارِ مِنْ يَوْمِ عَرَفَة ))

(ma min yawmin ‘akthara min ‘an you^tiqa l-Lahou ta^ala fihi ^abdan mina n-nari min yawmi ^Arafah

ce qui signifie : « Il n’y a pas un jour dans lequel Dieu affranchit davantage de gens de l’enfer que le jour de ^Arafah. »

Il est parvenu du Prophète صلَّى الله عليه وسلم qu’il a dit :

(( مَا رُؤِيَ الشَّيْطَانُ أَصْغَرَ وَلَا أَحْقَرَ وَلَا أَدْحَرَ وَلَا أَغْيَظَ مِنْهُ فِي يَوْمِ عَرَفَة وَمَا ذَاكَ إِلَّا أَنَّ الرَّحْمَةَ تَنْزِلُ فِيهِ فَيُتَجَاوَزُ عَنِ الذُّنُوبِ العِظَامِ ))

(ma rou’iya ch-chaytanou ‘asghara wala ‘ahqara wala ‘ad-hara wala ‘aghyadha minhou fi yawmi ^Arafah wama dhaka ‘il-la ‘anna r-rahmata tanzilou fihi fayoutajawazou ^ani dh-dhounoubi l-^idham)

ce qui signifie : « Le chaytan n’est jamais plus petit, plus humilié, plus rabaissé ni plus contrarié que le jour de ^Arafah. Tout cela en raison du fait qu’une miséricorde particulière descend ce jour-là et les grands péchés ce jour-là sont pardonnés. »

Al-Foudayl Ibnou ^Iyad, que Dieu l’agrée, a vu les larmes des gens le jour de ^Arafah. Il a alors dit : « Voyez-vous, si tous ces gens venaient vers un même homme et lui demandaient un sixième de dirham –c’est-à-dire quelque chose d’une très faible valeur–, cet homme refuserait-il de le leur donner ?! » On lui a dit : « Non. » Il a dit : « Par Dieu, le pardon de Dieu عزّ وجلّ est plus facile à obtenir que la réponse de cet homme à ces gens-là. »

Nous demandons à Dieu qu’Il nous pardonne et qu’Il nous fasse miséricorde, Lui Qui est le plus miséricordieux des miséricordieux. Ô Dieu améliore les relations entre nous, unis nos cœurs, accorde la réussite aux pèlerins qui vont à la Maison sacrée pour qu’ils puissent accomplir ce que Tu agrées. Aide-les et fais qu’ils reviennent chez nous sains et saufs, ô Seigneur des mondes.

Voici mes propos et je demande à Dieu de me pardonner ainsi qu’à vous-mêmes.

Second Discours[1] :

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

اللهمّ اغفِرْ للمؤمنين والمؤمنات

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ;
ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah
.

Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.

[1] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.