^Oumar ibn al-Khattab À la une

Le Seigneur de ^Oumar nous voit

Lorsque notre maître ^Oumar Ibnou l-Khattab, que Dieu l’agrée, était calife des musulmans, on rapporte qu’il a ordonné de ne pas mélanger le lait avec de l’eau pour tromper les gens. Voici l’histoire d’une jeune fille pieuse qui a refusé de désobéir à Dieu…

 

Certes le Seigneur de ^Oumar nous voit

Notre maître ^Oumar ibnou l-khattab était l’un des meilleurs compagnons du Prophète محمد Mouhammad صلَّى الله عليه وسلم. Il a également été le deuxième calife après le décès du Messager صلَّى الله عليه وسلم.

Lorsque notre maître ^Oumar Ibnou l-Khattab, que Dieu l’agrée, était calife des musulmans, on rapporte qu’il a ordonné de ne pas mélanger le lait avec de l’eau pour tromper les gens. En effet, certains faisaient croire aux gens qu’ils vendaient du lait alors qu’en réalité leur lait était mélangé avec de l’eau, ils trichaient. Une personne reçue l’ordre de transmettre cette décision et se mit à crier à haute voix en passant auprès des gens pour leur annoncer. Et il mit en garde d’une punition celui qui ferait cela.

Notre maître ^Oumar, que Dieu l’agrée, sortit une nuit pour vérifier l’état du peuple. Il passa près d’un champ et entendit une mère dire à sa fille : « Pourquoi n’as-tu pas mélangé le lait avec de l’eau ? » La fille regarda avec étonnement sa mère et lui répondit : « Comment veux-tu que je le mélange alors que l’émir des croyants – c’est-à-dire ^Oumar – a interdit de tromper ainsi les gens ? »

Notre maître ^Oumar entendait leur discussion, bien évidemment il n’avait pas pour objectif d’espionner ou d’écouter les gens malgré eux, non, non !! Mais Il voulait plutôt savoir et connaître l’état des musulmans. La mère dit alors à sa fille, en prenant à la légère l’ordre de notre maître ^Oumar : « Mais il y a des gens qui ne respectent pas son décret. Et par ailleurs, comment est-ce que l’émir des croyants pourrait apprendre cela alors qu’il n’est pas au courant de ce que nous faisons ».

A ce moment-là, la fille qui se fiait totalement à Dieu, dit alors que la lune éclairait son visage : « Si notre maître ^Oumar ne nous voit pas, le Seigneur de notre maître ^Oumar nous voit. Et Dieu sait tout de nous où que nous soyons. Rien ne Lui échappe. En priorité, nous devons Le craindre. » Cette fille savait que l’on pouvait tenter de cacher cela au calife ^Oumar, mais que Dieu Lui sait toute chose, rien ne Lui échappe !

Notre maître ^Oumar, que Dieu l’agrée, entendit les paroles de la fille et fut heureux de sa réponse. Il mémorisa l’endroit de ce champ. Le lendemain, il invita son fils ^Asim et lui demanda d’aller avec lui dans cette maison pour se renseigner sur cette fille et la demanda en mariage car il voyait en elle de belles caractéristiques et des comportements louables.

^Asim le fils de ^Oumar que Dieu l’agrée, obéit à ce que lui avait demandé son père. Il partit et demanda à rencontrer cette fille et sa famille. Quand il la vit, elle lui apparut comme une lune, une nuit de pleine lune. Elle était pieuse et accomplissait les actes d’obéissance ما شاء الله. Elle lui plut et il la demanda en mariage.

^Asim épousa donc cette fille. Et neuf mois plus tard, elle donna naissance à une fille qui était belle et bénie. Ses parents l’appelèrent ‘Oummou ^Asim. Elle fut éduquée d’une éducation vertueuse et honorable.
Et quand ‘Oummou ^ Asim, la fille de ^ Asim, grandit, elle se maria avec un homme appelé ^Abdou l-^Aziz Ibnou Marwan Ibnou l-Hakam. Et elle donna naissance à l’un des plus honorables califes, l’un des plus pieux et un de ceux qui craignent le plus Allah. Il s’agit de notre maître ^Oumar Ibnou ^Abdil-^Aziz, que Allah l’agrée et lui donne satisfaction.