Khoutbah n°1036
Discours du vendredi 2 août 2019 correspondant au 1er dhou l-hijjah 1440 de l’Hégire.
Parmi les sagesses et les bénéfices du Pèlerinage
Al-hamdou lil-Lahi [1] was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à Allah, le Seigneur des mondes, que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre maître Mouhammad, le véridique, l’honnête, ainsi qu’à sa famille et ses compagnons auréolés de lumière et bénis.
Je me recommande, ainsi qu’à vous, de faire preuve de piété à l’égard de Allah, Al-^Adhim.
Chers frères de foi et d’Islam, Allah ta^ala dit :
﴿وَإِذۡ بَوَّأۡنَا لِإِبۡرَٰهِيمَ مَكَانَ ٱلۡبَيۡتِ أَن لَّا تُشۡرِكۡ بِي شَيۡٔٗا وَطَهِّرۡ بَيۡتِيَ لِلطَّآئِفِينَ وَٱلۡقَآئِمِينَ وَٱلرُّكَّعِ ٱلسُّجُودِ وَأَذِّن فِي ٱلنَّاسِ بِٱلۡحَجِّ يَأۡتُوكَ رِجَالٗا وَعَلَىٰ كُلِّ ضَامِرٖ يَأۡتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٖ لِّيَشۡهَدُواْ مَنَٰفِعَ لَهُمۡ وَيَذۡكُرُواْ ٱسۡمَ ٱللَّهِ فِيٓ أَيَّامٖ مَّعۡلُومَٰتٍ عَلَىٰ مَا رَزَقَهُم مِّنۢ بَهِيمَةِ ٱلۡأَنۡعَٰمِۖ فَكُلُواْ مِنۡهَا وَأَطۡعِمُواْ ٱلۡبَآئِسَ ٱلۡفَقِيرَ ﴾
[sourat Al-Hajj / 26-28] (wa’idh bawwa’na li’Ibrahima makana l-bayti ‘an la touchrik bi chay’an watahhir baytiya lit–ta’ifina wal-qa’imina war-roukka^i s-soujoudi wa’adhdhin fi n-naçi bil-hajji ya’touka rijalan wa^ala koulli damirin ya’tina min koulli fajjin ^amiqin liyach-hadou manafi^a lahoum wayadhkourou sma l-Lahi fi ‘ayyamin ma^loumatin ^ala ma razaqahoum min bahimati l-‘an^ami fakoulou minha wa’at^imou l-ba’iça l-faqir) ce qui signifie : « Lorsque Nous avons révélé à Ibrahim l’emplacement de la Ka^bah, [Nous lui avons prescrit :] “Ne M’associe rien et préserve la Maison que J’agrée [des idoles] pour ceux qui font les tours rituels, qui prient debout, qui s’inclinent et qui se prosternent [dans leur prière]. Et lance un appel aux gens à venir accomplir le Hajj, ils viendront à pied et sur des montures venant par des routes et de contrées lointaines, afin qu’ils témoignent de bienfaits qui leur sont accordés et qu’ils citent le nom de Allah en des jours bien déterminés, pour les animaux du bétail dont Allah les a pourvus, consommez-en et nourrissez-en ceux qui sont dans la difficulté et dans la misère. »
Ô musulmans, Allah a exaucé l’invocation de Son prophète ‘Ibrahim, ^alayhi s–salatou was-salam. Il a fait que la Ka^bah, la Maison sacrée, soit la destination vers laquelle se dirigent des millions de musulmans chaque année, de tous lieux éloignés, des orients et des occidents de la terre, quels que soient leur origine, leur langue, leur couleur, âgés ou jeunes, pauvres ou riches, arabes ou non-arabes, pour y accomplir cette adoration éminente.
Allah ta^ala dit :
﴿ يَـٰٓأَيُّهَا ٱلنَّاسُ إِنَّا خَلَقۡنَٰكُم مِّن ذَكَرٖ وَأُنثَىٰ وَجَعَلۡنَٰكُمۡ شُعُوبٗا وَقَبَآئِلَ لِتَعَارَفُوٓاْۚ إِنَّ أَكۡرَمَكُمۡ عِندَ ٱللَّهِ أَتۡقَىٰكُمۡۚ إِنَّ ٱللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٞ ﴾
[sourat Al-Houjourat / 13] (ya’ayyouha n-naçou ‘inna khalaqnakoum min dhakarin wa’ountha waja^alnakoum chou^ouban waqaba’ila lita^arafou ‘inna ‘akramakoum ^inda l-Lahi ‘atqakoum ‘inna l-Laha ^Alimoun Khabir) ce qui signifie : « Ô vous les gens, Nous vous avons créés à partir d’un homme et d’une femme, Nous avons fait de vous des peuples et des tribus pour que vous fassiez connaissance ; certes, selon le jugement de Dieu, le plus honorable d’entre vous est celui qui fait le plus preuve de piété, et certes Allah sait absolument toute chose, Il sait les choses cachées. »
Vous, les bien-aimés du Messager de Allah, salla l-Lahou ^alayhi wasallam, sachez que les actions et les rites du pèlerinage comportent des bénéfices et des sagesses éminentes, des faveurs sublimes, telles que de nombreux musulmans se concurrenceraient pour aller les obtenir s’ils connaissaient leur finalité.
Le Hajj est un rassemblement musulman annuel grandiose, dans lequel se réunissent des millions de musulmans, ils se réunissent sur la parole « il n’est de dieu que Dieu, Mouhammad est le Messager de Dieu. » Ils invoquent leur Seigneur, leur Créateur, ils font connaissance les uns des autres et ils unissent leurs cœurs. Là-bas, sur cette terre sacrée, ils se comprennent, ils s’entraident pour le bien afin qu’ils deviennent fort contre le chaytan et contre ses aides. Là-bas, chers frères en Islam, se manifestent les véritables significations de la fraternité et de l’égalité entre les musulmans. Tous les pèlerins ont retiré leurs habits, leurs parures, leurs embellissements ; ils portent les habits de rituel qui ressemblent davantage à un linceul pour les morts, en disant « labbayka l-Lahoumma labbayk, labbayka la charika laka labbayk, ‘inna l-hamda wan-ni^mata laka wal-moulk, la charika lak » ce qui signifie : « Nous répondons à Ton appel, ô Allah, nous y répondons. Nous y répondons, Tu n’as pas d’associé, nous y répondons. Certes Tu mérites la louange et les bienfaits [que Tu nous accordes] T’appartiennent ; Tu as la souveraineté, Tu n’as pas d’associé dans la divinité. »
Ils se sont déchargés des embellissements de la vie éphémère du bas monde, les plus jeunes comme les plus âgés, les riches comme les pauvres. Tous sont équivalents face au jugement de Allah, ils ne se distinguent les uns des autres que par la piété, tout comme nous l’a dit le Bien-aimé, le plus éminent des hommes, le plus grand enseignant, notre maître Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam, lui qui a dit :
(( لا فَضْلَ لِعَرَبِي على أعْجَمِي إلّا بالتَّقوَى ))
[rapporté par Abou Nou^aym dans Al-Hilyah] (la fadla li^arabiyyin ^ala ‘a^jamiyyin ‘il-la bit-taqwa) ce qui signifie : « Un arabe n’a pas de mérite sur un non-arabe si ce n’est par la piété. »
Le pèlerinage, chers frères de foi et d’Islam, est un exercice pratique pour l’homme, pour endurer la patience, pour supporter les difficultés et les épreuves, pour confronter les difficultés de la vie, pour obtenir les hauts degrés, pour gagner le Paradis, un Paradis dont la largeur fait l’étendue des cieux et de la terre, qui a été réservé pour les pieux. Il s’agit d’une large porte pour les bienfaits et la récompense, pour se concurrencer à faire les actes d’obéissance, qui sont des provisions pour l’au-delà, tout comme Allah tabaraka wata^ala dit :
﴿ وَتَزَوَّدُواْ فَإِنَّ خَيۡرَ ٱلزَّادِ ٱلتَّقۡوَىٰۖ ﴾
[sourat Al-Baqarah / 197] (watazawwadou fa’inna khayra z–zadi t-taqwa) ce qui signifie : « Faites des provisions, et la meilleure des provisions, c’est la piété. »
Chers frères de foi et d’Islam, lorsque le pèlerin élève la voix en proclamant la talbiyah, en disant « labbayka l-Lahoumma labbayk », cette situation, cet appel nous fait penser au Jour du jugement, lorsque ‘Israfil ^alayhi s-salam soufflera dans le cor, lorsque les tombes se fissureront, lorsque les gens sortiront de leurs tombes par groupes et seront rassemblés. Ils seront de trois catégories : il y aura ceux qui seront repus, vêtus, installés sur des montures, ce seront les musulmans pieux, qui auront accompli les devoirs et auront évités les péchés. Puis il y aura ceux qui seront pieds nus et dévêtus, ce seront les musulmans désobéissants, qui ont commis des grands péchés. Il y aura enfin ceux qui seront rassemblés, traînés sur le visage pour les humilier et il s’agit des mécréants. Allah ta^ala dit :
﴿ يَوۡمَئِذٖ تُحَدِّثُ أَخۡبَارَهَا ٤ بِأَنَّ رَبَّكَ أَوۡحَىٰ لَهَا ٥ يَوۡمَئِذٖ يَصۡدُرُ ٱلنَّاسُ أَشۡتَاتٗا لِّيُرَوۡاْ أَعۡمَٰلَهُمۡ ٦ فَمَن يَعۡمَلۡ مِثۡقَالَ ذَرَّةٍ خَيۡرٗا يَرَهُۥ ٧ وَمَن يَعۡمَلۡ مِثۡقَالَ ذَرَّةٖ شَرّٗا يَرَهُۥ ٨﴾
[sourat Az–Zalzalah] (yawma‘idhin touhaddithou ‘akhbaraha bi’anna Rabbaka ‘awha laha yawma‘idhin yasdourou n-naçou ‘achtatan liyouraw ‘a^malahoum faman ya^mal mithqala dharratin khayran yarah waman ya^mal mithqala dharratin charran yarah) ce qui signifie : « Ce jour-là, la terre annoncera les nouvelles que ton Seigneur lui aura révélées ; ce jour-là, les gens sortiront en groupes pour se voir exposer leurs actes ; celui qui aura accompli le poids d’un grain de poussière de bien en sera rétribué et celui qui aura accompli le poids d’un grain de poussière de mal en sera rétribué. »
Et lorsque le pèlerin accomplit les trajets entre les monts de As–Safa et de Al-Marwah, il se souvient de la venue de notre maître ‘Ibrahim, ^alayhi s-salam, à La Mecque Honorée, le lieu de descente de la révélation, cette ville que Allah a rendue sûre et apaisée. Les trajets entre As–Safa et Al-Marwah, ô mon frère en Islam, comportent une sagesse éminente, ils constituent un symbole de revivification d’une des anciennes traditions bénies. C’est à cet endroit qu’a vécu Hajar, la mère de ‘Isma^il, alors que le Prophète ‘Ibrahim, ^alayhi s–salatou was-salam, l’avait laissée avec son fils ‘Isma^il, dans cet endroit béni de La Mecque, là où il n’y avait aucune végétation ni aucun point d’eau. Elle s’est fiée à Allah et elle n’a pas cessé de faire des allers-retours en ces lieux honorés, à la recherche de l’eau pour elle et son fils, entre As–Safa et Al-Marwah, en se fiant à Allah, jusqu’à ce que Allah la délivre de son tourment et lui accorde la délivrance de cette difficulté. Il lui a fait sortir l’eau de Zamzam, bonne et bénie. Allah tabaraka wata^ala dit :
﴿ وَمَن يَتَّقِ ٱللَّهَ يَجۡعَل لَّهُۥ مَخۡرَجٗا ٢ وَيَرۡزُقۡهُ مِنۡ حَيۡثُ لَا يَحۡتَسِبُۚ ﴾
[sourat At–Talaq / 2 et 3] (waman yattaqi l-Laha yaj^al lahou makhrajan wayarzouqhou min haythou la yahtacib) ce qui signifie : « Si quelqu’un fait preuve de piété à l’égard de Allah, Il lui accorde une issue et lui donne une subsistance provenant d’une voie à laquelle il ne s’attendait pas. »
Quant à la station à ^Arafah, elle comporte des sagesses éminentes. C’est un souvenir grandiose puisque le pèlerin voit les autres pèlerins par milliers à ^Arafah ; il voit leur multitude et il entend leurs voix s’élever pour faire des invocations à Allah, Celui à Qui nous nous soumettons. Ils sont tous soumis à Allah, espérant Sa miséricorde et craignant Son châtiment. Ils invoquent Allah, leur Créateur, Celui à Qui ils appartiennent, eux qui sont de langues différentes, de couleurs et d’états différents, tout cela rappelle le Jour du jugement et les stations impressionnantes et surprenantes, puisque la totalité des gens seront debout, soumis, dans le besoin de leur Créateur, Celui Qui possède la souveraineté, Qui est unique, Qui domine toute chose.
En étant présents en ce lieu, les pèlerins se rappellent également la réunion des familles avec leurs enfants ce jour-là, au Jour dernier, tel que Allah l’a décrit :
﴿ يَوۡمَ لَا يَنفَعُ مَالٞ وَلَا بَنُونَ إِلَّا مَنۡ أَتَى ٱللَّهَ بِقَلۡبٖ سَلِيمٖ ﴾
[sourat Ach-Chou^ara’ / 88-89] (yawma la yanfa^ou maloun wala banoun ‘il-la man ‘ata l-Laha biqalbin salim) ce qui signifie : « Ce jour-là, ni les biens ni les enfants ne seront profitables, sauf à celui qui se présentera au jugement de Allah préservé de toute mécréance. »
Et Allah ta^ala dit :
﴿ٱلۡأَخِلَّآءُ يَوۡمَئِذِۢ بَعۡضُهُمۡ لِبَعۡضٍ عَدُوٌّ إِلَّا ٱلۡمُتَّقِينَ يَٰعِبَادِ لَا خَوۡفٌ عَلَيۡكُمُ ٱلۡيَوۡمَ وَلَآ أَنتُمۡ تَحۡزَنُونَ ﴾
[sourat Az–Zoukhrouf / 67-68] (al-’akhil-la’ou yawma‘idhin ba^douhoum liba^din ^adouwwoun ‘il-la l-mouttaqina ya ^ibadi la khawfoun ^alaykoumou l-yawma wala ‘antoum tahzanoun) ce qui signifie : « Les amis intimes ce Jour-là seront ennemis les uns des autres, sauf ceux qui étaient pieux. Ô vous Mes esclaves saints, vous n’aurez pas de crainte aujourd’hui, vous ne serez pas chagrinés. »
Concernant le lancer des pierres, chers frères de foi et d’Islam, nous trouvons en cela une sagesse éminente également. Lorsqu’un pèlerin lance ses cailloux dans l’un des pierriers, il se rappelle comment le chaytan s’était manifesté à notre maître ‘Ibrahim pour lui suggérer le mal auprès de chacun de ces bassins. Notre maître ‘Ibrahim, salla l-Lahou ^alayhi wasallam lui avait lancé des pierres tout comme Allah le lui avait ordonné et ce, pour le rabaisser. Nous autres, communauté de Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam, nous avons reçu cet ordre de lancer les cailloux pour revivifier la tradition de ‘Ibrahim, ^alayhi s–salatou was-salam. Cela représente un symbole de contradiction et d’humiliation pour lui le chaytan, comme si celui qui lançait les pierres disait en lui-même au chaytan : « Si tu te manifestais à moi, tout comme tu t’es manifesté à ‘Ibrahim, je te lancerais des pierres pour te rabaisser. » Il ne s’agit pas du tout, ici, chers frères de foi, de lieux où habiterait le chaytan, comme le pensent à tort certaines personnes.
Et lorsque nous passons, après cela, ô frère en Islam, au sujet du tawaf, des tours rituels, et à ce qu’ils comportent comme sagesses éminentes, nous disons que dans le tawaf il y a la manifestation de la persévérance sur l’obéissance à Allah, comme si celui qui fait les tours se disait en lui-même : « Ô Seigneur, quelle que soit la direction et en n’importe quelle situation, nous persévérons sur Ton obéissance. »
Il y a également en cela la glorification de cette Maison que Allah a glorifiée et qu’Il a ordonné de glorifier. Et avec tout cela, il y a un symbole d’union des cœurs des musulmans, de leur union sur l’adoration de Allah Lui Seul, Celui Qui mérite l’extrême soumission et l’obéissance. Pour cela, les musulmans tournent autour de la Ka^bah, non pas pour adorer la Ka^bah, mais par soumission à l’ordre de Allah, Qui a ordonné de faire le tawaf autour d’elle, Qui a ordonné de la glorifier et qui en a fait un symbole de l’union des cœurs des musulmans autour d’elle sur l’adoration de Allah, Celui Qui est vivant, Celui Qui ne s’anéantit pas.
Tout comme vous le savez, chers bien-aimés, Allah n’habite pas la Ka^bah, Il n’y est pas incarné. Les musulmans en effet ont pour croyance que Allah soubhanahou wata^ala existe sans comment et sans endroit et que rien n’est tel que Lui, qu’Il n’est donc pas dans la Ka^bah, qu’Il n’habite pas le ciel, qu’Il n’est pas incarné dans tous les endroits.
La croyance des musulmans est que Allah est Celui Qui crée toutes les créatures et qu’Il n’a aucune ressemblance avec les créatures. Il n’a pas de ressemblance avec le ciel ni avec la terre, Il n’a pas de ressemblance avec l’homme, Il n’a de ressemblance avec aucune de Ses créatures. Il n’est pas un corps, Il n’est pas une lumière, Il n’a pas d’image, d’aspect ni de comment. Tout ce qui pourrait passer par ton esprit, mon frère musulman, Allah n’est pas ainsi.
Telle est la croyance des musulmans à propos de Allah soubhanahou wata^ala. Mon frère musulman, persévère sur cette croyance, attache-toi à cette croyance, car c’était celle du Messager et de ses compagnons honorables. Ainsi, tu seras au nombre de ceux qui réussiront. Que Allah Te maintienne sur la bonne guidée.
Nous demandons à Allah Al-^Adhim, le Seigneur du Trône éminent, de faire que nous soyons au nombre des pèlerins de la Maison sacrée, de ceux qui visitent son Bien-aimé l’Élu, salla l-Lahou ^alayhi wasallam, de ceux qui font le repentir et qui sont pieux, de ceux qui guident et qui sont bien guidés, certes Il est Celui Qui entend et Qui exauce les invocations.
Ayant tenu mes propos, je demande que Allah me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
Second Discours[1] :
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou ttaqou l-Lah.
Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.