بِــــــــــــــــــسمِ اللهِ الرَّحمنِ الرَّحِيــــــــــــــــــــــم
Je commence par le nom de Allah, Celui Qui accorde Sa miséricorde à toutes les créatures dans le bas monde mais aux seuls croyants dans l’au-delà, Celui Qui accorde beaucoup de miséricordes aux croyants
الحَمدُ للهِ رَبِّ العَالَمِين
La louange est à Allah le Seigneur des mondes,
والصَّلاةُ والسَّلامُ عَلى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ رَسُولِ اللهِ
Que l’honneur et l’élévation en degrés soient accordés à notre maître Mouhammad le Messager de Allah, ainsi que la préservation de sa communauté de ce que le Prophète craint pour elle.
Khoutbah n°956
Le vendredi 19 janvier 2018, correspondant au 1er Joumada l-‘oula 1439 de l’Hégire
La foi en Dieu et en Son Messager est la Meilleure des Œuvres
Al-hamdou lil-Lahi[1] was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadir-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à Allah nous Le louons, nous recherchons Son aide, nous recherchons Sa bonne guidée, nous Le remercions, nous recherchons Son pardon, nous nous repentons à Lui, nous demandons à Allah qu’Il nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvaises œuvres. Celui que Allah guide nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare nul ne peut le guider.
Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, qu’Il est le dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, ni de semblable, ni de forme, ni d’image, ni de membre. Il est le Dieu, Celui Qui efface les péchés, Celui Qui pardonne beaucoup, Celui Qui n’a besoin de rien et Dont a besoin tout autre que Lui. Je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre éminence et notre guide, la cause de notre joie Mouhammad, est Son esclave et Son messager, celui qu’Il a élu et qu’Il agrée le plus. Il a bien transmis le message, il s’est acquitté de ce qui lui a été confié, il a porté conseil à la communauté, que Allah l’honore et l’élève davantage en degré, par une invocation par laquelle nous espérons que nos besoins soient comblés et nos tourments dissipés, et que nous soyons protégés du mal de nos ennemis, et qu’Il préserve sa communauté, ainsi que ses compagnons bons et purs, sa famille et tous ceux qui l’ont suivi.
Après cette introduction, esclave de Allah, notre Seigneur ^azza wajall, dit dans Son Livre honoré :
﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا اللهَ وَكُونُوا مَعَ الصَّادِقِينَ ﴾
(ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Laha wakounou ma^a s–sadiqin)
« Vous qui êtes croyants, faites preuve de piété à l’égard de Allah et soyez avec les véridiques. »
Je me recommande à moi-même ainsi qu’à vous de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim, craignez-Le, obéissez à Ses ordres, évitez Ses interdits.
Sachez, frères de foi, que le fondement de la piété, c’est de connaître Allah soubhanahou wata^ala et de croire en Lui, et de connaître Son Messager comme il convient de le connaître. C’est le premier des devoirs, la base des devoirs, le plus important et le meilleur d’entre eux.
Al-Boukhariyy a rapporté dans son Sahih, d’après Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, que le Messager de Allah avait été interrogé : « Quelle est la meilleure des œuvres ? », il avait répondu :
(( إيمانٌ باللهِ ورسوله ))
(‘imanoun bil-Lahi waraçoulih)
« Croire en Dieu et en Son Messager. »
Ainsi, la meilleure des œuvres dans l’absolu, c’est la croyance en Dieu et en Son Messager, c’est la base sans laquelle les œuvres ne sont pas valables.
La signification de la croyance en Dieu est que la personne ait pour croyance catégorique que Allah ta^ala existe, sans aucun doute à propos de Son existence ; qu’Il existe et n’a aucune ressemblance avec quoi que ce soit, qu’Il n’est pas un corps et n’a aucune ressemblance avec les corps, qu’Il n’est pas un volume et n’a aucune ressemblance avec ce qui a un volume, qu’Il n’est pas un corps palpable, comme l’être humain, la pierre et les arbres, ni un corps impalpable comme l’air, les jinn et les anges. Allah soubhanahou n’a pas de ressemblance avec les êtres humains, ni avec les plantes, ni avec les objets inanimés, Il n’a pas de ressemblance avec l’air, ni avec l’âme, ni avec la lumière, ni avec les anges, ni avec les jinn. Allah ta^ala existe, Il n’a de ressemblance avec rien de ce monde, Il est tel qu’Il nous l’a appris à propos de Lui-même dans Son Livre qui ne comporte pas de contradiction :
﴿ لَيسَ كَمِثْلِهِ شَيءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ البَصِيرُ ﴾
[sourat Ach-Choura / 11] (layça kamithlihi chay’oun wahouwa s-Sami^ou l-Basir)
« Absolument rien n’est pareil à Lui et Il est Celui Qui entend, Celui Qui voit. »
Quoi que tu imagines en ton esprit, Allah soubhanahou wata^ala n’est pas ainsi, c’est-à-dire qu’Il n’a pas de ressemblance avec tout ce que tu peux imaginer. Il n’est pas concevable par l’imagination, il est impossible de se Le représenter dans l’esprit. La limite de notre connaissance de Allah, c’est la certitude que Son existence, ta^ala, est sans comment et sans endroit, c’est-à-dire le summum auquel peut aboutir la connaissance de l’homme à propos de Allah ta^ala, c’est d’avoir la croyance qu’Il existe, soubhanahou wata^ala, et qu’Il n’a aucune ressemblance avec tout ce qui entre en existence ; qu’Il a des attributs de perfection dignes de Lui, qui n’ont pas de ressemblance avec les attributs de Ses créatures ; sans que Allah ta^ala ne soit dans l’une des six directions, sans qu’Il ne soit, soubhanahou wata^ala, dans l’un des endroits, c’est cela la signification de la croyance en Dieu.
Quant à la croyance au Messager de Dieu, chers bien-aimés, elle signifie que la personne ait la croyance catégorique, qui n’est entachée d’aucun doute, que Mouhammad r est le Messager de Dieu, qu’il a été envoyé de la part de Allah, et qu’il a été véridique en tout ce qu’il a transmis de la part de Allah : que ce soit ce qui concerne les jugements de permission ou d’interdiction, les nouvelles des communautés antérieures ou les sujets comme l’existence dans la tombe entre la mort et la résurrection (al-barzakh) ou comme l’au-delà (al-‘akhirah), et donc qu’il ne se trompe en rien de tout cela.
Allah l’a confirmé par des miracles éclatants, qui prouvent de façon catégorique sa véracité. Son Seigneur l’a embelli par la véracité, l’honnêteté, la préservation et la chasteté, tout comme la totalité de ses frères prophètes et messagers. Il ne provient de lui aucune mécréance, ni avant de recevoir sa mission de prophète, ni après. Il ne se produit de sa part aucun grand péché ni aucun acte d’indécence qui indiquerait une bassesse de caractère ou quelque chose de vil.
Il a appelé les gens à la religion de l’Islam, qui est la religion de tous les prophètes, la religion que Allah agrée pour tous Ses esclaves et qu’Il nous a ordonné de suivre. C’est la religion grâce à laquelle, si quelqu’un meurt en étant musulman, il entrera nécessairement au Paradis, même s’il doit auparavant passer par l’enfer en raison de ses péchés si Dieu ne Lui pardonne pas. C’est la religion telle que, si quelqu’un en prenait une autre, elle ne serait pas acceptée de sa part, mais il serait plutôt dans l’au-delà au nombre des déçus et des perdants. Il n’y a pas de voie pour être sauvé du châtiment éternel dans l’enfer si ce n’est en croyant en Dieu et en Son messager, car Dieu dit :
﴿ وَمَنْ لَمْ يُؤْمِنْ بِاللهِ وَرَسُولِهِ فَإِنَّا أَعْتَدْنَا لِلْكَافِرِينَ سَعِيرًا ﴾
[sourat Al-Fath / 13] (waman lam you’min bil-Lahi waraçoulihi fa’inna ‘a^tadna lil-kafirina sa^ira)
« Si quelqu’un ne croit pas en Dieu et en Son Messager, alors certes, Nous avons réservé pour les mécréants le feu de l’enfer. »
Et Allah ta^ala dit :
﴿ إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا لَنْ تُغْنِيَ عَنْهُمْ أَمْوَالُهُمْ وَلَا أَوْلَادُهُمْ مِنَ اللهِ شَيْئًا وَأُولَئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ ﴾
[sourat ‘Ali ^Imran / 116] (‘inna l-ladhina kafarou lan toughniya ^anhoum ‘amwalouhoum wala ‘awladouhoum mina l-Lahi chay’an wa’oula’ika ‘ashabou n-nari houm fiha khalidoun)
« Certes, ceux qui étaient mécréants, ni leurs biens, ni leurs enfants ne les protégeront en rien du châtiment de Dieu, ce sont des gens qui iront en enfer où ils resteront éternellement. »
Nous demandons à Allah qu’Il fasse que nous persévérions sur la foi, qu’Il nous honore par le fait de mourir sur la foi complète, qu’Il fasse que nous soyons au nombre de ceux qui entreront au Paradis sans châtiment préalable. Certes Il est Al-Karim, Celui Qui accorde beaucoup de biens, Il est Al-Wahhab, Celui Qui rétribue les esclaves obéissants par Sa grâce et Sa générosité.
Ayant tenu mes propos, je demande que Allah me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
Second Discours [1] :
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadir-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français. Les piliers devraient être dits en arabe.