Qui est Mouhammad, le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam que Dieu l’élève davantage en degré et qu’Il le préserve de ce qu’il craint pour sa communauté. Résumé de la vie du prophète arabe Mouhammad, depuis sa naissance jusqu’à son décès.
Alors que la péninsule arabique était plongée dans un obscurantisme effrayant :
sa population adorait les statues,
elle outrepassait les droits des faibles,
ses tribus s’entretuaient pour les causes les plus futiles,
ils enterraient les filles vivantes dès qu’elles naissaient,
ils avaient réduit la femme à une part d’héritage, tout comme un bien matériel,
à une époque où le monde vivait un système de castes très injuste,
à une époque où les peuples n’avaient plus aucune valeur aux yeux de leurs gouverneurs.
Il y avait pourtant là un espoir que cet obscurantisme ne se prolongeât pas.
En effet, le 12 du mois de rabi^ al-‘awwal, l’année de l’éléphant,
est apparue à la Mecque honorée, la mère des villes, dans les quartiers de Banou Hachim, une lune éclatante qui a éclairé la terre d’est en ouest, par la lumière de l’équité et de la foi.
Il s’agit de Mouhammad fils de ^Abdou l-Lah, fils de ^Abdou l-Mouttalib, le Qourachite, le Prophète arabe,
fils de ‘Aminah la fille de Wahb, fils de ^Abdou Manaf,
celui qui est né orphelin et qui a perdu sa mère dès sa plus tendre enfance,
qui a été élevé sous la protection de son grand-père puis de son oncle paternel Abou Talib.
Le Prophète de Allah, Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam a travaillé depuis son jeune âge, en veillant sur les moutons, puis en faisant du commerce et il était réputé pour sa véracité et son honnêteté.
Allah l’a envoyé en tant que messager, alors qu’il avait quarante ans, à toute l’humanité dans toute la diversité de ses couleurs et de ses origines, au point qu’il fut connu dans le monde entier sous le titre de miséricorde offerte.
Il a vécu à la Mecque cinquante-trois ans,
puis il a émigré à Yathrib où il a fondé les principes d’un système équitable dans lequel le mérite s’acquiert par la piété envers Dieu,
il a enseigné des jugements, certains se rapportent à l’économie, à la justice ou à l’héritage, cette loi céleste équitable de laquelle les peuples s’abreuvent jusqu’à nos jours.
Tous ceux qui l’ont connu véritablement ont reconnu la pureté de son cœur, la noblesse de ses caractères, l’acuité de son intelligence, la vivacité de son esprit, la fermeté de sa résolution, sa douceur et sa modestie.
Il s’asseyait avec ses compagnons sans se distinguer d’eux, il demandait de leurs nouvelles, il mangeait avec ses serviteurs, il avait de la pitié pour les animaux et se montrait clément envers eux. Il raccommodait lui-même ses vêtements, il faisait miséricorde aux plus jeunes et il parait aux difficultés des pauvres.
Il dormait à même le sol sur une natte de palmes ; elle laissait des traces sur son flanc honoré mais il n’y prêtait aucune attention.
La nuit du lundi 12 du mois de rabi^ al-‘awwal en l’an 11 après son émigration à Médine l’illuminée,
cet homme glorieux a quitté le bas monde à l’âge de soixante-trois ans, laissant une lumière qui ne s’est pas éteinte et une voie de droiture sur laquelle les communautés ont marché jusqu’à nos jours.