Parmi les miracles par lesquels Allah a confirmé la véracité de notre maître Mouça ^alayhi s-salam, il y a son bâton étonnant.
Allah a confirmé la véracité de notre maître Mouça
Allah tabaraka wa ta^ala a accordé à Ses Prophètes honorés des miracles éclatants et éminents pour les soutenir. Parmi les miracles par lesquels Allah a confirmé la véracité de notre maître Mouça ^alayhi s-salam, il y a son bâton étonnant.
Allah ta^ala dit au sujet de Mouça :
قَالَ هِىَ عَصَاىَ أَتَوَڪَّؤُاْ عَلَيۡہَا وَأَهُشُّ بِہَا عَلَىٰ غَنَمِى وَلِىَ فِيہَا مَـَٔارِبُ أُخۡرَىٰ
[sourat Taha/18]
« Il a dit : il s’agit de mon bâton sur lequel je m’appuie et avec lequel je frappe les arbres pour faire tomber les feuilles pour mon troupeau de mouton et je l’utilise pour d’autres usages encore. »
Son bâton s’est transformé en un véritable serpent
Il a été rapporté au sujet de ce bâton, qui représentait un miracle éclatant, qu’il s’était transformé entre les mains de notre maître Mouça en un véritable serpent rampant par la volonté de Allah, et avalant les cordes que les magiciens de Pharaon, le maudit, avaient utilisées pour donner l’illusion à l’assistance qu’elles étaient des serpents.
On dit que c’est notre maître Adam qui est descendu avec ce bâton du Paradis et qu’il est resté sur terre jusqu’à ce que notre maître Jibril ^alayhi s-salam le donne à notre maître Mouça ^alayhi s-salam.
Son bâton luttait contre les fauves
Notre maître Mouça s’appuyait dessus, c’est-à-dire qu’il l’utilisait pour marcher et pour se mettre debout. Il frappait avec ce bâton les branches des arbres pour que leurs feuilles tombent rendant ainsi facile à son troupeau la consommation des feuilles de ces arbres. Lorsque des fauves ou un ennemi attaquait, son bâton luttait contre ce fauve et l’éloignait du troupeau et de notre maître Mouça ^alayhi s-salam. D’autre part, lorsque certaines bêtes s’éloignaient du troupeau, le bâton les faisait revenir, par la volonté de Allah. La longueur du bâton était de dix coudées.
Son bâton marchait et discutait avec lui
Entre autres merveilles utiles, ce bâton marchait et discutait en chemin avec notre maître Mouça ^alayhi s-salam lors de ses promenades. Le bâton présentait une fourche à son extrémité. Notre maître Mouça accrochait sur ses deux branches ses bagages, comme son arc et ses flèches. La nuit venue, les deux branches du bâton éclairaient comme des lampes.
Son bâton faisait jaillir de l’eau
Lorsqu’il voulait boire d’un puits, le bâton se prolongeait de la profondeur du puits quelle que fût sa profondeur, sa tête se transformait en ce qui ressemble à un seau qu’il remplissait et duquel il buvait. Mais s’il avait soif en plein désert où il n’y avait pas de puits et qu’il n’y avait pas d’eau avec lui, il le plantait dans la terre et ce bâton faisait jaillir de l’eau, par la volonté de Allah. Lorsqu’il le retirait de cette terre, la source se tarissait. Si la chaleur devenait intense, il le plaçait au sol, ses deux branches se prolongeaient et il posait ensuite un tissu dessus. Il pouvait alors avoir de l’ombre en dessous.
Et lorsqu’il désirait un fruit, il le plantait dans la terre, ce bâton donnait des feuilles et des fruits par la volonté de Allah et il mangeait de ces fruits ce qu’il voulait. En outre, ce bâton repoussait de lui les bestioles et les insectes de la terre, et les bêtes nuisibles comme les scorpions.
La première fois que son bâton s’était transformé en serpent
La première fois que ce bâton s’était transformé en serpent, il avait une crinière comme celle d’une jument, sa gueule était large de quarante coudées. Il avait avalé tout ce qui passait devant lui, que ce soit les rochers ou les arbres au point que notre maître Mouça avait entendu le crissement des pierres dans sa gueule et provenant de son intérieur.
Allah ta^ala a révélé à notre maître Mouça d’introduire sa main à l’intérieur de la gueule du serpent afin de renforcer son cœur, afin qu’il soit certain que c’était bien un miracle en sa faveur et que ce serpent ne lui nuirait pas. Mouça a ainsi introduit sa main dans sa gueule entre ses dents et c’est alors que le bâton s’est retransformé en morceau de bois comme il était auparavant.
Ce qu’avait fait Mouça n’était pas de la magie, c’est un des miracles des Prophètes. En effet, il est possible de contrer une magie par une magie semblable ou plus forte, et il est impossible de contrer les miracles des Prophètes par quelque chose de semblable ou de plus fort.
La mer s’est séparée en douze parts
Parmi les plus grands miracles qui soient arrivés à notre maître Mouça avec ce bâton, il y a ce qui s’est produit lorsqu’ils voulaient sortir d’Égypte, lui et les musulmans de la descendance de Isra’il, à savoir le Prophète Ya^qoub. L’Égypte était alors gouvernée par Pharaon.
Lorsque notre maître Mouça était arrivé au bord de la mer, Allah lui a révélé de frapper la mer de son bâton. Il l’a frappée et la mer s’est alors séparée en douze parts, chaque part était telle une immense montagne. Ce qui était entre les deux était de la terre sèche et ferme.
Mouça traversa la mer lui et ceux qui étaient avec lui ; ils étaient six cent mille. Lorsque Pharaon a eu connaissance de cela alors qu’il était occupé par une de leurs fêtes, il partit pour rattraper Mouça.
Il avait avec lui un million six cent mille combattants. Lorsqu’il était arrivé au bord de l’eau, il s’engagea dans la mer. Mais dès que Mouça et son peuple furent sortis sauvés par la grâce de Allah, la mer se referma sur Pharaon et ceux qui étaient avec lui et ils moururent noyés au milieu des hautes vagues.
A retenir :
Allah a confirmé la véracité de notre maître Mouça par des miracles éclatants
Son bâton s’est transformé en un véritable serpent
Son bâton luttait contre les fauves
Son bâton marchait et discutait avec lui
Son bâton faisait jaillir de l’eau
Notre maître Mouça a frappé la mer avec son bâton qui s’est alors séparée en douze parts