Khoutbah n°1038
Discours du vendredi 16 août 2019 correspondant au 15 dhou l-hijjah 1440 de l’Hégire.
Visiter le Bien-aimé, Mouhammad,
un grand bien et un grand honneur
Al-hamdou lil-Lahi [1] was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadi r-raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
La louange est à Allah, nous Le louons et nous L’implorons de nous guider sur le chemin de droiture, nous recherchons Sa bonne guidée et nous Le remercions. Nous recherchons la préservation de Allah contre le mal de nos âmes et de nos mauvais actes, celui que Allah guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Allah, qu’Il est le dieu unique et qu’Il n’a pas d’associé, ni de ressemblant ni de semblable, ni d’équivalent, ni d’égal.
Et je témoigne que notre Maître, notre bien-aimé, notre éminence et notre guide, la cause de notre joie, notre Maître Mouhammad, est Son esclave et Son messager, celui qu’Il a élu et le meilleur être créé, que Allah l’honore et l’élève davantage en degré ainsi que tout messager qu’Il ait jamais envoyé. Ô Allah, accorde davantage d’honneur et d’élévation en degré à notre maître Mouhammad ainsi qu’à sa famille et à ses compagnons auréolés et bénis.
Ceci étant dit, chers bien aimés, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Allah Al-^Aliyy, Al-^Adhim, et de vous attacher à la tradition du Prophète éminent, celui que Allah a envoyé en tant que miséricorde pour les mondes. Rappelez-vous la parole de Allah dans le Qour’an honoré :
﴿ وَمَآ أَرۡسَلۡنَا مِن رَّسُولٍ إِلَّا لِيُطَاعَ بِإِذۡنِ ٱللَّهِۚ وَلَوۡ أَنَّهُمۡ إِذ ظَّلَمُوٓاْ أَنفُسَهُمۡ جَآءُوكَ فَٱسۡتَغۡفَرُواْ ٱللَّهَ وَٱسۡتَغۡفَرَ لَهُمُ ٱلرَّسُولُ لَوَجَدُواْ ٱللَّهَ تَوَّابٗا رَّحِيمٗا ﴾
[sourat An-Niça’ / 64] (wama ‘arsalna min raçoulin ‘il-la liyouta^a bi‘idhni l-Lahi walaw ‘annahoum ‘idh dh–dhalamou ‘anfouçahoum ja’ouka fastaghfarou l-Laha wastaghfara lahoumou r-raçoulou lawajadou l-Laha tawwaban rahima) qui signifie : « Nous n’avons pas envoyé un seul messager sinon pour qu’il soit obéi par la volonté de Allah. Et si des gens, ayant été injustes envers eux-mêmes, venaient à toi et demandaient le pardon à Allah et que le Messager demandait le pardon en leur faveur, ils verraient alors que Allah est Celui Qui accepte le repentir et accorde beaucoup de miséricorde aux croyants. »
Mes frères de foi et d’Islam, notre Maître Mouhammad est l’Imam des envoyés, l’Imam des messagers, le Sceau des prophètes et celui que le Seigneur des mondes agrée le plus. Il est le maître de tous les fils de ‘Adam.
Visiter sa tombe compte parmi les actes les plus éminents qui sont récompensés par Allah. C’est une chose que seul un être privé et éloigné du bien pourrait renier.
En effet, le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( مَنْ زارَ قَبْرِي وَجَبَتْ لَهُ شَفاعَتِي ))
(man zara qabri wajabat lahou chafa^ati) ce qui signifie : « Celui qui rend visite à ma tombe, mon intercession lui sera accordée. »
Voyage et vas à Taybah [1]
Parmi ses coupoles honorées
réside un bien-aimé,
médecin des maladies du cœur.
Et si tu ne te plais pas à Taybah,
auprès du meilleur des êtres
Par qui ce monde ait été honoré,
où te plaira-t-il d’aller résider ?
Ô vous, mes bien-aimés, le Messager de Allah, Mouhammad… notre bien-aimé, Mouhammad… le Prophète de Allah, Mouhammad… est bien vivant dans sa tombe et nous est encore profitable après sa mort. Il a dit ^alayhi s–salatou was-salam :
((حَياتِي خَيْرٌ لَكُمْ ومَمَاتي خَيْرٌ لَكُمْ تُحْدِثُونَ ويُحْدَثُ لَكُمْ وَوَفَاتي خَيْرٌ لَكُمْ تُعْرَضُ عَلَيَّ أَعْمالُكُمْ فَما رَأَيْتُ مِنْ خَيْرٍ حَمِدْتُ اللهَ عَلَيْهِ وما رَأَيْتُ مِنْ شَرٍّ اسْتَغْفَرْتُ لَكُمْ))
(hayati khayroun lakoum wamamati khayroun lakoum, touhdithouna wayouhdathou lakoum, wawafati khayroun lakoum, tou^radou ^alayya ‘a^maloukoum fama ra’aytou min khayrin hamittou l-Laha ^alayhi wama ra’aytou min charrini staghfartou lakoum) ce qui signifie : « Ma vie est un bien pour vous et [mon existence après] ma mort sera un bien pour vous : vous œuvrez [durant ma vie] et il m’est révélé [les jugements] pour vous. Et [mon existence après] mon décès sera un bien pour vous : vos actes me seront exposés. Pour ce que je trouverai comme bien, je louerai Allah pour cela et pour ce que je trouverai comme mal, je demanderai le pardon en votre faveur. »
Al-Bayhaqiyy a rapporté, avec une forte chaîne de transmission, de Malikou d-Dar, le responsable du Trésor de ^Oumar, qu’il a dit : « Alors que la population subissait une grande famine à l’époque de ^Oumar, un homme s’est rendu auprès de la tombe du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam et a dit : « Ô Messager de Allah, demande la pluie en faveur de ta communauté, car ils risquent de périr ! » C’est alors qu’il a vu le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam dans le rêve lui dire ce qui signifie : « Passe le salam à ^Oumar et dis-lui qu’ils recevront la pluie. Et dis-lui qu’il serve autant que faire se peut l’intérêt de sa communauté. »
L’homme est donc parti voir ^Oumar pour l’informer de ce qu’il avait vu dans le rêve. Ici, mes frères de foi, soyez bien attentifs : il a été dit que cet homme était Bilal Ibnou l-Harith Al-Mouzaniyy qui faisait partie des compagnons. À qui a-t-il fait part de ce qu’il lui est arrivé ? À Al-Farouq, ^Oumar, connu pour être de ceux qui blâmaient fortement ce qui est blâmable. Il lui a dit qu’il était parti auprès de la tombe du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam et qu’il avait dit : « Ô Messager de Allah, demande la pluie en faveur de ta communauté, car ils risquent de périr ! » puis il a informé ^Oumar que, par la suite, il avait vu le Messager de Allah dans le rêve lui dire ce qui signifie : « Passe le salam à ^Oumar et dis-lui qu’ils recevront la pluie. Et dis-lui qu’il serve autant que faire se peut l’intérêt de sa communauté. » ^Oumar s’était alors mis à pleurer. ^Oumar n’a pas blâmé cet homme, mais il s’est adressé à Allah en disant : « Ô mon Seigneur, je ne manquerai pas de faire tout ce que je pourrai faire. »
Mes frères de foi, il y a des gens qui sont loin de comprendre l’Islam et d’en connaître les jugements. Ils montrent un attachement apparent à la tradition du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam mais appellent les gens à tout un ensemble de mauvaises croyances. Ils appellent les gens à attribuer à Allah les attributs de Ses créatures, à déclarer mécréante la totalité de la communauté musulmane, et à démentir certains sujets sur lesquelles tous les Imams de la religion ont été unanimes.
Parmi leurs égarements, il y a en particulier le fait d’interdire de voyager dans le but de rendre visite au Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam… dans le but de rendre visite au Bien-aimé de Allah… dans le but de rendre visite au meilleur être que Allah ait jamais créé ! Pour ces gens-là, ce voyage serait un voyage interdit, qui ne serait pas permis. Que Dieu nous protège d’être affublés de leur manque d’intelligence et de leur faiblesse de compréhension.
Mes frères de foi, la communauté du Prophète Mouhammad est unanime sur la permission de rendre visite à sa tombe salla l-Lahou ^alayhi wasallam, que ce soit de la part des résidents de Médine ou des habitants des différentes contrées, voulant voyager pour visiter sa tombe honorée. Ils considèrent tous que c’est une grâce et un acte qui est récompensé par Allah. Par conséquent, si quelqu’un prétend que la religion n’inciterait à visiter sa tombe salla l-Lahou ^alayhi wasallam que ceux qui ne voyagent pas dans le but de la visiter, et que la religion interdirait de voyager dans le but de la visiter, il n’est pas permis de le suivre dans ses propos et il est même un devoir de rejeter ses dires et de s’en détourner. L’Imam, le hafidh Taqiyyou d-Din As-Soubkiyy a rapporté l’unanimité à ce sujet dans son livre Chifa’ou s-Saqam.
D’autre part, Al-Hakim a rapporté dans Al-Moustadrak du hadith de Abou Hourayrah, que Allah l’agrée, que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( لَيَهْبِطَنَّ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ حَكَمًا مُقْسِطًا وَلَيَسْلُكَنَّ فَجًّا حاجًّا أَوْ مُعْتَمِرًا وَلَيَأْتِيَنَّ قَبْرِي حَتَّى يُسَلِّمَ عَلَيَّ وَلأَرُدَّنَّ عَلَيْهِ))
(layahbitanna ^Iça bnou Maryama hakaman mouqcitan walayasloukanna fajjan hajjan ‘aw mou^tamira walaya’tiyanna qabri hatta yousallima ^alayya wala’arouddanna ^alayh) ce qui signifie : « ^Iça, le fils de Maryam, descendra du ciel et gouvernera équitablement. Il empruntera une route entre deux montagnes pour accomplir un pèlerinage ou une ^oumrah. Et il viendra effectivement auprès de ma tombe pour me passer le salam et je le lui rendrai. »
Ici prêtez bien attention, mes frères de foi. Le Messager de Allah, celui qui ne parle pas sous l’effet des passions, nous a annoncé que le Prophète de Allah, ^Iça –Jésus– ^alayhi s-salam, qui est actuellement vivant dans le ciel, redescendra du ciel et qu’il gouvernera en étant équitable. Qu’il viendra accomplir un pèlerinage ou une ^oumrah et qu’il voyagera après cela de La Mecque à Médine, la ville du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Qu’il se rendra à la tombe du Messager de Allah pour lui passer le salam, pour passer le salam au Sceau des prophètes, au Maître des messagers salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Le Messager de Allah, notre maître Mouhammad, lui qui ne parle pas sous l’effet des passions, nous a appris qu’il rendra le salam à ^Iça. En effet, les prophètes de Allah, tout comme le Messager de Allah nous l’a appris, mes frères de foi, sont vivants dans leurs tombes et y accomplissent la prière.
Voici Bilal, le compagnon chargé par le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam de faire l’appel à la prière [2] : il avait vu le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam en songe. Quand il s’était réveillé de son sommeil, il avait été gagné par la nostalgie et le désir ardent de rendre visite à la tombe du Messager de Allah Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Il avait fait ses préparatifs et avait voyagé [depuis Damas] pour se rendre à la tombe du Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Al-Haçan et Al-Houçayn ^alayhima s-salam étaient venus à lui et lui avaient dit : « Nous souhaiterions entendre ton appel à la prière, ô Bilal ! » Il était alors monté à l’endroit depuis lequel il appelait à la prière à l’époque du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam et il avait commencé à clamer l’appel en disant : « Allahou ‘akbar, Allahou ‘akbar ! » C’est alors que tout Médine fut secoué. Lorsqu’il avait dit : «‘ach-hadou ‘an la ‘ilaha ‘il-la l-Lah », Médine avait été secouée plus fortement encore. Et lorsqu’il avait dit : « ‘ach-hadou ‘anna Mouhammadan raçoulou l-Lah », les gens étaient sortis de chez eux en pleurs. Même les femmes étaient sorties de chez elles. On n’avait pas vu de jour où les gens avaient pleuré davantage que ce jour-là, mis à part le jour où le Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wasallam était décédé. Tout cela s’est produit à l’époque de ^Oumar, que Allah l’agrée, et notre maître ^Oumar ne l’a pas blâmé pour avoir voyagé dans ce but, ni personne d’autre que lui.
Ô Allah accorde davantage d’honneur, d’élévation en degrés et de bénédictions à notre maître Mouhammad et accorde-nous, ô Allah, de lui rendre visite, accorde-nous son intercession, guéris-nous par un regard de sa part, ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux.
Mes frères de foi, parmi les choses qu’il est recommandé au visiteur d’accomplir, c’est d’avoir l’intention, en plus de l’intention de visiter le Prophète, de se rapprocher de l’agrément de Allah ta^ala en voyageant vers sa Mosquée salla l-Lahou ^alayhi wasallam et d’y faire la prière. Il est recommandé de faire un ghousl avant d’entrer dans la Mosquée de Médine, de mettre ses vêtements les plus propres, d’accomplir la prière de salutation dans Ar-Rawdah ou ailleurs dans la Mosquée pour remercier Allah de cette grâce éminente et de lui demander de pouvoir accomplir ce qu’on avait eu l’intention d’accomplir.
Après cela, le visiteur se dirige vers la tombe honorée et se met face à la grille de la tombe en baissant le regard. Il fait face à la devanture de la tombe en ayant dans son cœur l’honneur du Prophète et le respect pour lui, en détachant son cœur de toutes les attaches du bas monde, en ayant présente dans son cœur l’éminence de cette situation. Puis il passe le salam sans élever la voix mais en l’économisant, en disant : « As-salamou ^alayka ya raçoula l-Lah. »
Parmi les plus belles paroles qu’il puisse dire, il y a ce que de nombreux savants ont rapporté de Al-^Outbiyy en l’approuvant, qu’il a dit : « J’étais assis auprès de la tombe du Messager de Allah, c’est alors qu’un bédouin est venu et a dit : « À toi le salam, ô Messager de Allah! j’ai entendu la parole de Allah :
﴿وَلَوۡ أَنَّهُمۡ إِذ ظَّلَمُوٓاْ أَنفُسَهُمۡ جَآءُوكَ فَٱسۡتَغۡفَرُواْ ٱللَّهَ وَٱسۡتَغۡفَرَ لَهُمُ ٱلرَّسُولُ لَوَجَدُواْ ٱللَّهَ تَوَّابٗا رَّحِيمٗا﴾
[sourat An-Niça’ / 64] (walaw ‘annahoum ‘idh–dhalamou ‘anfouçahoum ja’ouka fastaghfarou l-Laha wastaghfara lahoumou r-raçoulou lawajadou l-Laha tawwaban rahima) ce qui signifie : « Si des gens, ayant été injustes envers eux-mêmes, venaient à toi et demandaient le pardon à Allah, et que le Messager demandait le pardon en leur faveur, ils verraient alors que Allah est Celui Qui accepte le repentir et accorde beaucoup de miséricorde aux croyants » alors je suis venu à toi en demandant pardon pour mon péché, en recherchant ton intercession à mon Seigneur. » Puis il s’est mis à dire :
Ya khayra man doufinat bil-qa^i ‘a^dhamouhou
fataba min tibihinna l-qa^ou wal-‘akamou
Nafsi l-fida’ou liqabrin ‘anta sakinouhou
fihi l-^afafou wafihi l-joudou wal-karamou
‘Anta ch-chafi^ou l-ladhi tourja chafa^atouhou
^inda s–sirati ‘idha ma zallati l-qadamou
Wasahibaka fala ‘ansahouma ‘abada
minni s-salamou ^alaykoum ma jara l-qalamou
Ô toi le meilleur de ceux dont le corps fut inhumé,
par son parfum la terre alentours fut embaumée,
Mon âme est attachée à une tombe par toi habitée,
dans laquelle réside la chasteté, l’excellence et la générosité.
Tu es l’intercesseur dont on espère l’intercession
sur le pont, si jamais le pied venait à glisser.
Et jamais je n’oublierai tes deux compagnons,
mes salutations à vous tant que le bas monde continuera d’exister.
Puis il est parti. Al-^Outbiyy a dit : « J’ai été gagné par le sommeil, puis j’ai vu le Messager de Allah ^alayhi s-salam dans le rêve me dire ce qui signifie : « Ô ^Outbiyy, rattrape le bédouin et annonce-lui la bonne nouvelle que Allah ta^ala lui a accordé Son pardon. »
Mes frères de foi, nous disons aux musulmans en général, et particulièrement aux pèlerins qui se rendent à la Maison honorée par Allah : allez visiter la mosquée du Prophète pour profiter d’y accomplir la prière et rendez visite à la tombe du Messager salla l-Lahou ^alayhi wasallam. Recherchez son intercession ^alayhi s–salatou was-salam, car il sera une cause pour que vous obteniez ce que vous souhaitez de la part de Allah ta^ala. Allah ta^ala dit :
﴿ يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَٱبۡتَغُوٓاْ إِلَيۡهِ ٱلۡوَسِيلَةَ وَجَٰهِدُواْ فِي سَبِيلِهِۦ لَعَلَّكُمۡ تُفۡلِحُونَ ﴾
[sourat Al-Ma’idah / 35] (ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Laha wabtaghou ‘ilayhi l-wacilah wajahidou fi sabilihi la^allakoum touflihoun) ce qui signifie : « Ô vous qui avez cru, faites preuve de piété à l’égard de Allah et faites ce qui permet de se rapprocher de Son agrément, et dépensez vos efforts dans la voie que Allah agrée… »
At–Tabaraniyy, Al-Bayhaqiyy et d’autres ont rapporté que le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam a dit :
(( مَنْ حَجَّ فَزارَ قَبْرِي بَعْدَ وَفاتِي فَكَأَنَّما زارَنِي في حَياتِي ))
(man hajja fazara qabri ba^da wafati faka’annama zarani fi hayati) ce qui signifie : « Qui accomplit le hajj et rend visite à ma tombe après ma mort, c’est comme s’il m’avait rendu visite durant ma vie. »
Ô Allah, accorde-nous de lui rendre visite, accorde-nous son intercession, accorde-nous de le voir dans le rêve, accorde-nous de le voir lors de notre mort, ô Toi le Seigneur des mondes.
Ayant tenu mes propos, je demande que Allah me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.
Second Discours [3] :
Al-hamdou lil-Lahi was–salatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.
Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.
[1] Il s’agit de la signification de deux vers de poésie arabe.
[2] mou’adh-dhin
[3] Il s’agit des piliers selon Ach-Chafi^iyy. Pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français, les piliers devraient être dits en arabe.